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Le 6 septembre 2002



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Kennewick 2002

(Agence Science-Presse) - L'homme de Kennewick n'est pas mort: ce squelette de plus de 9000 ans qui fait l'objet d'une contestation légale depuis sa découverte, en 1996, pourra peut-être, après tout, être étudié par les scientifiques. Ainsi en a décidé un juge fédéral, John Jelderks, à Portland, Oregon, qui a ordonné au gouvernement américain de permettre aux scientifiques d'accéder aux ossements.

Depuis sa découverte en 1996 sur les berges de la rivière Columbia, dans l'État de Washington, les restes de cet individu sont réclamés par cinq peuples amérindiens locaux, en vertu d'une loi américaine sur les sépultures indiennes, qui oblige les autorités à restituer aux autochtones tout squelette découvert dans leur région.

Sauf qu'avec ses 9300 ou 9400 ans, l'homme de Kennewick -du nom de la ville voisine- est l'un des plus vieux jamais découverts en Amérique du Nord, ce qui explique que les scientifiques aimeraient bien l'étudier en détail. En particulier, l'analyse de son ADN, si celui-ci est encore intact, pourrait apporter des informations inédites sur les premiers peuples à avoir mis pied en Amérique. L'ADN pourrait par exemple apporter la preuve que ces premiers peuples ne sont pas tous passés par le détroit de Bering (entre la Sibérie et l'Alaska) mais que certains ont pu venir par la mer, en passant par exemple par les îles du Pacifique Sud.

Pis encore, il y a ceux qui trouvent au crâne de cet homme une ressemblance troublante avec les crânes européens, plutôt qu'asiatiques, comme c'est généralement le cas avec les Amérindiens. Ce qui ne fait que décupler la controverse à son endroit.

En septembre 2000 (voir ce texte), le ministère américain de l'Intérieur avait finalement donné raison aux groupes amérindiens, ce qui risquait de mettre fin à toute tentative de l'étudier scientifiquement. Huit anthropologues avaient alors décidé d'aller devant les tribunaux, et le juge fédéral vient donc de leur donner raison. Mais l'histoire ne s'arrêtera sans doute pas là: il reste encore des possibilités d'appels, et bien des années...

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