Dire
de
ce
Sommet
qu'il
était
un
échec
avant
même
davoir
commencé,
est
devenu
un
cliché.
Malgré
tout,
beaucoup
de
ceux
qui
sont
là-bas
refusent
de
baisser
les
bras.
Mais
au
terme
de
la
première
semaine,
même
eux
doivent
bien
admettre
que
sur
aucun
des
enjeux
majeurs,
on
na
abouti
à
quoi
que
ce
soit
de
prometteur
sauf
une
vague
entente
sur
la
surpêche
(voir
ce
texte).
Et
une
autre
sur
la
réduction
de
la
pollution
par
des
produits
toxiques.
Toutes
deux
ont
été
qualifiées
de
trop
faibles
par
les
écologistes.
Et
encore
la
première
semaine
était-elle
celle
des
délégués
dorganismes
non-gouvernementaux,
des
adjoints
ministériels,
des
écologistes
et
des
scientifiques.
La
deuxième
est
celle
des
109
chefs
dEtat...
On
a
évidemment
beaucoup
parlé
du
Protocole
de
Kyoto
qui,
en
1997,
était
devenu
la
première
entente
internationale
de
lhistoire
à
sattaquer
concrètement
au
problème
des
gaz
à
effet
de
serre
(comme
le
dioxyde
de
carbone
émis
par
les
usines
et
les
automobiles).
Ceux-ci,
en
saccumulant
dans
latmosphère,
couvrent
notre
planète
dun
manteau
de
plus
en
plus
épais,
entraînant
un
accroissement
des
températures.
Pour
devenir
effectif,
ce
Protocole
devait
être
ratifié
par
un
certain
nombre
de
pays
représentant
un
certain
pourcentage
de
la
production
mondiale.
En
refusant
de
le
signer,
les
Etats-Unis
risquent
de
le
renvoyer
aux
oubliettes.
On
a
parlé
de
réduire
la
pauvreté,
mais
sans
sentendre
sur
des
chiffres
et
des
délais.
On
a
parlé
de
protéger
les
réserves
deau,
mais
sans
sentendre
sur
des
chiffres
et
des
délais.
On
a
parlé
de
conversion
à
des
énergies
renouvelables
(comme
le
solaire
et
léolien)
mais
en
refusant
de
sentendre
sur
des
chiffres
et
des
délais
(voir
ce
texte).
Bref,
on
a
beaucoup
parlé.
Et
parlé.
Et
parlé.
Il
suffit
pourtant,
à
loccasion,
de
si
peu
de
choses
pour
entraÎner
un
changement.
Ainsi,
raconte
le
New
Scientist,
des
milliers
denfants
pourraient
être
sauvés
de
la
mort
chaque
année
si
on
installait
dans
les
villages
de
pays
en
voie
de
développement...
des
toilettes
publiques.
Plus
hygiéniques,
celles-ci
pourraient
réduire
la
transmission
des
maladies
(comme
le
choléra)
qui,
pour
linstant,
prolifèrent
dans
les
égouts
à
ciel
ouvert.
Qui
plus
est,
ces
toilettes
coûteraient
souvent
moins
cher
(2
milliards
$
par
an
pour
lensemble
de
ces
pays)
que
les
projets
coûteux
daqueducs
commandités
par
les
agences
daide
internationales
et
les
gouvernements
locaux,
selon
le
directeur
de
la
campagne
des
Nations
Unies
pour
lhygiène,
la
santé
publique
et
leau.
Peut-être
en
arrivera-t-on,
pour
la
forme,
à
une
entente
sur
linstallation,
dici
2015,
de
ces
toilettes
publiques.
Ou
sur
les
énergies
renouvelables,
deux
objectifs
"médiatiques".
Mais
quand
on
considère
ce
qui
est
arrivé
aux
ententes
survenues
au
Sommet
de
Rio,
il
y
a
10
ans...
merci
à
Claude
Marcil
pour
le
titre