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semaine du 2 septembre 2002



Le sommet du bla-bla


L
e Sommet de la Terre de Johannesburg accouchera sûrement de quelques ententes —politique oblige. Mais à moins d’un miracle, elles ne contraindront aucun de ceux qui ne veulent pas être contraints, et elles ne règleront aucun des problèmes qui pèsent sur notre petite planète.

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Dire de ce Sommet qu'il était un échec avant même d’avoir commencé, est devenu un cliché. Malgré tout, beaucoup de ceux qui sont là-bas refusent de baisser les bras. Mais au terme de la première semaine, même eux doivent bien admettre que sur aucun des enjeux majeurs, on n’a abouti à quoi que ce soit de prometteur —sauf une vague entente sur la surpêche (voir ce texte). Et une autre sur la réduction de la pollution par des produits toxiques. Toutes deux ont été qualifiées de trop faibles par les écologistes.

Et encore la première semaine était-elle celle des délégués d’organismes non-gouvernementaux, des adjoints ministériels, des écologistes et des scientifiques. La deuxième est celle des 109 chefs d’Etat...

On a évidemment beaucoup parlé du Protocole de Kyoto qui, en 1997, était devenu la première entente internationale de l’histoire à s’attaquer concrètement au problème des gaz à effet de serre (comme le dioxyde de carbone émis par les usines et les automobiles). Ceux-ci, en s’accumulant dans l’atmosphère, couvrent notre planète d’un manteau de plus en plus épais, entraînant un accroissement des températures. Pour devenir effectif, ce Protocole devait être ratifié par un certain nombre de pays représentant un certain pourcentage de la production mondiale. En refusant de le signer, les Etats-Unis risquent de le renvoyer aux oubliettes.

On a parlé de réduire la pauvreté, mais sans s’entendre sur des chiffres et des délais. On a parlé de protéger les réserves d’eau, mais sans s’entendre sur des chiffres et des délais. On a parlé de conversion à des énergies renouvelables (comme le solaire et l’éolien) mais en refusant de s’entendre sur des chiffres et des délais (voir ce texte). Bref, on a beaucoup parlé. Et parlé. Et parlé.

Il suffit pourtant, à l’occasion, de si peu de choses pour entraÎner un changement. Ainsi, raconte le New Scientist, des milliers d’enfants pourraient être sauvés de la mort chaque année si on installait dans les villages de pays en voie de développement... des toilettes publiques. Plus hygiéniques, celles-ci pourraient réduire la transmission des maladies (comme le choléra) qui, pour l’instant, prolifèrent dans les égouts à ciel ouvert. Qui plus est, ces toilettes coûteraient souvent moins cher (2 milliards $ par an pour l’ensemble de ces pays) que les projets coûteux d’aqueducs commandités par les agences d’aide internationales et les gouvernements locaux, selon le directeur de la campagne des Nations Unies pour l’hygiène, la santé publique et l’eau.

Peut-être en arrivera-t-on, pour la forme, à une entente sur l’installation, d’ici 2015, de ces toilettes publiques. Ou sur les énergies renouvelables, deux objectifs "médiatiques". Mais quand on considère ce qui est arrivé aux ententes survenues au Sommet de Rio, il y a 10 ans...

merci à Claude Marcil pour le titre

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En manchette la semaine dernière:
La déprime des écologistes

A lire également cette semaine:
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La glace fait trembler la terre

Lampes solaires pour campagnes africaines

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