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Le 9 août 2002



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Le Sommet de la Terre: un pari

(ASP) - Le Sommet de la Terre, qui aura lieu à Johannesbourg à la fin du mois, n’est pas seulement mal parti (voir ce texte): il constitue un pari risqué pour ses organisateurs.

"Il tente d’organiser un consensus sur des questions non consensuelles" et pour le reste, tente de mettre sur pied des ententes formulées de façon tellement qu’elles laisseront toute liberté aux gouvernements de les interpréter à leur façon, résume pour les journalistes un haut fonctionnaire des Nations Unies. Pour un sommet qui se veut mondial, qui réunira des dizaines de chefs d’Etat, et qui prétend faire le bilan de l’état de la planète 10 ans après le célèbre Sommet de Rio, le bilan, justement, risque d’être mince.

Le haut fonctionnaire en question n'est pas n'importe qui: Jan Pronk, envoyé spécial au Sommet -de son nom complet, Sommet mondial sur le développement durable- du secrétaire général des Nations Unies. M. Pronk est un ancien ministre de l'Environnement des Pays-Bas. Et il a fait cette évaluation de la situation dans le cadre d'une rencontre avec des journalistes, à Londres.

Que faudrait-il pour transformer cette rencontre-vitrine en un succès? Qu'un plan d'action soit adopté à Johannesbourg mais surtout, que celui-ci soit accompagné d'un calendrier précis.

Trois thèmes seront sur la sellette, et pourraient constituer le cœur de ce plan d'action: Agenda 21, le programme de développement durable qui était ressorti du Sommet de Rio, en 1992; le Plan du millénaire qui, s'il était adopté tel quel, "réduirait de moitié la pauvreté dans le monde d'ici 2015", selon Jan Pronk; et bien sûr, des engagements financiers de la part des gouvernements.

La recherche d'un consensus sur toutes ces questions a pour désavantage de finir par s'entendre sur le plus petit dénominateur commun. L'autre approche, celle du volontariat, a démontré par le passé qu'elle ne faisait pas avancer les choses très vite: seule une poignée de pays, toujours les mêmes, sont prêts à aller de l'avant.

"Je m'attend, ajoute-t-il, cité par la BBC, à ce que le Sommet soit un succès, ce qui veut dire que ce ne sera pas un échec." L'art de d'être pessimiste tout en ayant l'air optimiste...

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