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Le 12 août 2002



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La molécule qui répand le cancer

(ASP) - Ce n’est pas un médicament-miracle pour les cancéreux, mais c’est une découverte qu’on n’attendait plus, et qui pourrait faire faire un pas de géant à la médecine. Une protéine, une simple protéine, qui explique comment un cancer arrive à se répandre dans notre corps.

La molécule s’appelle Src, et ce qu’on vient de découvrir, tel qu’exprimé dans la revue Nature Cell Biology, c’est que cette molécule contribue, par sa seule présence, à affaiblir la structure des tissus qui entourent une tumeur, ouvrant ainsi la porte à cette tumeur pour se répandre dans le reste du corps.

En théorie, il suffirait donc de contrer cette molécule pour que les tissus ne soient pas affaiblis, et qu’ainsi, la tumeur ait toutes les misères du monde à se répandre. Autrement dit, on n’éliminerait pas vraiment le cancer; mais on l’empêcherait de grandir.

La protéine Src était connue depuis longtemps; c’était en fait la première molécule à avoir été identifiée comme jouant un rôle-clef dans le développement du cancer, en particulier celui des intestins. On savait que cette molécule était toujours là, mais on ignorait quel rôle elle jouait. A présent, on sait.

En fait, elle ne travaille pas seul, et cela oblige à tempérer l’enthousiasme. Pour qu’un traitement puisse être mis au point, il va maintenant falloir comprendre quelles sont les interactions de Src avec son environnement. Selon la chercheure principale, Margaret Frame, de l’Institut Beatson de Glasgow, en Écosse, Src envoie des instructions à la surface des cellules, pour que se retire une autre molécule, E-cacherin, composant vital de cet échafaudage qui maintient nos cellules les unes avec les autres. C’est une fois que cette seconde molécule est disparue du décor, que les cellules deviennent moins imbriquées, affaiblissant donc l’ensemble d’une région —un tissu. C’est donc vers cette "communication" qu’il faudrait diriger de futures recherches, et pour ça, il y a encore du pain sur la planche.

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