Mon téléphone pour un médicament 
                        
                        (Agence Science-Presse) - Lattrait 
                          des téléphones cellulaires chez les adolescents 
                          aura au moins eu un avantage: de plus en plus de jeunes 
                          sen servent comme dune voix pour leur rappeler 
                          de prendre leurs médicaments. 
                        Il y a par exemple ce message qui sinscrit 
                          sur le petit écran du téléphone 
                          de jeunes asthmatiques: un "ami virtuel asthmatique" 
                          vous encourage à utiliser votre inhalateur. Et 
                          ça marche! Ce qui révèle que les 
                          jeunes sont peut-être enclins à faire le 
                          contraire de ce que leurs parents leur disent ("noublie 
                          pas de prendre ton médicament!"). Mais si 
                          on leur laisse le contrôle, le message passe mieux. 
                        
                        Ron Leville, du Centre de santé 
                          Westgate, en Angleterre, a étudié les 
                          comportements de 30 adolescents, à qui il a offert 
                          une sélection de tels messages quotidiens. Ils 
                          pouvaient choisir parmi lhoroscope, des nouvelles 
                          sportives, des potins sur les vedettes, ou des doses 
                          quotidiennes dinformations générales 
                          sur la santé. Tous ont opté pour un mélange 
                          dinformations ludiques et de messages plus sérieux 
                          sur leur santé: rappels d'utiliser leur inhalateur, 
                          conseils de santé pour leur asthme, etc. Létude 
                          est parue dans le British Medical Journal. 
                        "N'importe quoi qui leur fournit 
                          un rappel vaut la peine dêtre essayé", 
                          réagit le pédiatre Mike Silverman, de 
                          lUniversité Leicester, dans un reportage 
                          de la revue britannique Nature.