Les balles de caoutchouc peuvent tuer 
                        (ASP) - Les balles de caoutchouc, employées 
                          par de nombreux policiers à travers le monde 
                          pour mater des manifestants, sont dangereuses à 
                          un point tel quelles ne devraient plus jamais 
                          être utilisées en de telles circonstances, 
                          préviennent des médecins. 
                        Elles sont censées ninfliger 
                          que des blessures superficielles, mais elles 
                          peuvent au contraire blesser gravement, et même 
                          tuer, selon ces scientifiques israéliens. 
                          Ceux-ci ont analysé les dossiers médicaux 
                          de 595 personnes, hospitalisées à la suite 
                          démeutes israélo-palestiniennes 
                          en octobre 2000. Parmi ces personnes, 152 avaient été 
                          blessées par des balles de caoutchouc, surtout 
                          aux bras, aux jambes, sur la tête et dans le cou. 
                        
                        Certains pays refusent dutiliser 
                          les balles de caoutchouc: la Grande-Bretagne les avait 
                          ajoutées à son arsenal, en Irlande du 
                          Nord, en 1970, mais a rapidement cessé den 
                          faire usage... pour les remplacer par des balles de 
                          plastique. Lesquelles ne sont pas nécessairement 
                          plus sécuritaires... mais elles sont plus précises. 
                          Les policiers espagnols ont employé des balles 
                          de caoutchouc cette année lors du Sommet de lUnion 
                          européenne à Barcelone. Américains 
                          et Argentins les ont aussi utilisés récemment. 
                        
                        En tirant ces balles sur des civils, écrivent 
                          le Dr Michael Krausz et ses collègues du Centre 
                          médical Rambam, à Haïfa, "il 
                          est impossible déviter des blessures sévères 
                          à des régions vulnérables du corps 
                          comme la tête, le cou et la partie supérieure 
                          du torse, conduisant à des décès 
                          ou des infirmités". Leurs résultats 
                          sont parus dans la revue médicale The Lancet.