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Le 1er septembre 2003


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Une toxine pour l'Alzheimer

(Agence Science-Presse) - Le coupable habituellement désigné lorsqu'on parle de l'Alzheimer, est peut-être innocent. Le vrai coupable est peut-être beaucoup plus petit, et beaucoup plus difficile à isoler.

On sait que chez les personnes atteintes d'Alzheimer, des plaques caractéristiques apparaissent dans le cerveau. Ces plaques sont un agrégat de grosses molécules appelées les fibrilles amyloïdes, molécules que l'on croyait jusqu'à tout récemment responsables de la destruction de la mémoire.

Or, selon le directeur d'une nouvelle étude, on aurait fait fausse route en incriminant ces grosses molécules. " Nous pensons que les vrais coupables sont des molécules extrêmement petites que nous avons appelées ADDLs ", écrit William L. Klein. ADDL pour amyloid b-derived diffusible ligands.

Son équipe de la Northwestern University a découvert que le cerveau des personnes atteintes d'Alzheimer contient jusqu'à 70 fois plus de ces toxines que celui des personnes en bonne santé.

Bien qu'appartenant à la même famille que les fibrilles amyloïdes, les ADDLs ont des propriétés très différentes. Solubles et beaucoup plus petites, elles peuvent diffuser à travers les tissus du cerveau jusqu'aux synapses spécialisées dans la construction de la mémoire; ces dernières, une fois encombrées, ne peuvent plus fonctionner correctement.

La bonne nouvelle, c'est que ces toxines ne détruisent pas les cellules du cerveau. Le processus de destruction de la mémoire serait donc, en théorie, réversible. L'an dernier, des chercheurs ont réussi à redonner la mémoire à des souris atteintes d'Alzheimer, fait remarquer le professeur Klein. " Si nous sommes chanceux et que nous avons raison, il pourrait même être possible de le faire avec des humains atteints d'Alzheimer. Ça serait spectaculaire! "

Reste pour cela à développer un anticorps contre les ADDLS. Des essais cliniques pourraient commencer dans deux ou trois ans.

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