
Le 4 novembre 2003

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SRAS: l'erreur canadienne fait jaser
(Agence Science-Presse) - La fausse alarme
déclenchée en juillet à Vancouver à
propos d'une épidémie de SRAS qui n'en était
pas, soulève des questions. A présent que
les experts ont eu le temps de prendre du recul, ils sont
nombreux à se gratter la tête de perplexité:
comment diable le Laboratoire national de microbiologie
de Winnipeg a-t-il pu confondre une épidémie
de grippe dans un centre d'accueil avec un retour du SRAS?
C'est que l'erreur a eu des conséquences
planétaires: alors même qu'on croyait le SRAS
relégué aux oubliettes, cette alarme a résonné
pendant quelques jours aux quatre coins du globe. De connaître
les raisons de l'erreur pourrait éviter d'en commettre
d'autres, souligne cette semaine la revue américaine
Science.
Les chercheurs de Winnipeg avaient initialement
rapporté la présence d'ADN similaire à
celui du coronavirus du SRAS. Par la suite, d'autres tests
menés en Colombie-Britannique et à Atlanta
n'ont jamais pu trouver la moindre trace de SRAS, mais plutôt
d'un coronavirus humain responsable du banal rhume, très
lointain cousin du SRAS. Le laboratoire de Winnipeg ne s'est
toujours pas expliqué sur ce qu'il a bien pu voir
dans ces échantillons, bien que son directeur, Frank
Plummer, ait depuis reconnu qu'il n'y avait jamais eu de
SRAS dans ce centre d'accueil. "Je n'ai tout simplement
pas d'explication", admet-il candidement.
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