Le 10 juillet 2003
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Un pancréas artificiel d'ici cinq ans
(Agence Science-Presse) - Les
diabétiques vont jeter un œil intéressé
sur un brevet décrivant une pompe minuscule, de la
taille d'un ongle, qu'on voudrait implanter dans le corps
humain, et qui jouerait littéralement le rôle
d'un pancréas artificiel.
Le brevet, déposé par
C.J. Zhong de l’Université de Binghamton, dans
l’État de New York, décrit une pompe
composée d'un détecteur, d'une colonne pour
le liquide et d'un injecteur. Le processus d’injection
est activé par une simple charge électrique.
L’injection est plus précisément déclenchée
par le détecteur qui réagit en fonction de
l’environnement. Donc, nul besoin de parties mécaniques,
ce qui élimine la nécessité d'entretiens
réguliers de l'appareil et permet son implantation
à long terme dans le corps humain.
Si ses promesses se réalisent
–mais il faudra encore bien des tests avant de le savoir–
une telle implantation dans le corps des diabétiques
permettrait un meilleur contrôle de leur maladie :
le détecteur analyserait en permanence le niveau
de sucre dans le sang et déclencherait l’injection
de petites quantités précises d’insuline.
Cette nano-machine éliminerait donc le besoin de
tests sanguins réguliers et réduirait les
risques de surdoses, comme c’est le cas actuellement
avec les injections d’insuline par seringues.
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