
Le 13 février
2003

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Pas facile d'être écolo en Palestine
(Agence Science-Presse) - Comme si les Territoires
occupés n'avaient pas suffisamment de problèmes,
voilà que les écologistes s'en mêlent.
Les dommages causés à l'eau, au sol, aux plantes
et aux animaux par le conflit israélo-palestinien
pourraient être irréversibles, viennent-ils
d'annoncer.
Des actions immédiates doivent être
prises, lit-on dans un rapport publié sous l'égide
des Nations Unies. Si la tendance se maintient, des régions
convoitées par les deux parties pourraient carrément
devenir inhabitables: par exemple, l'absence d'usines de
traitement de l'eau dans les territoires occupés,
signifie un pompage accru et dévastateur de la nappe
phréatique -et un déversement tout aussi accru
et dévastateur des eaux usées dans l'océan,
polluant ainsi les rives de la bande de Gaza.
Bien sûr, diront les historiens, les
dommages à l'environnement ont toujours été
un compagnon privilégié des guerres, où
qu'elles aient lieu. Mais ce conflit qui n'en finit plus
de recommencer est particulier, parce qu'il se déroule
dans des territoires arides, aux ressources limitées
et néanmoins densément peuplé.
Le rapport se retrouvait cette semaine en
tête de liste, au programme de la rencontre du conseil
de direction du Programme de l'environnement des Nations
Unies à Nairobi (Kenya). Si le conseil accepte les
recommandations du rapport, de l'aide internationale pourrait
être attribuée. Mais le manque de coopération
-un euphémisme- entre les autorités palestinienne
et israélienne ne rendra pas les choses faciles...
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