L'événement de la semaine


Pour tout trouver sur Internet


Tous les médias en un clin d'oeil


Nos nouvelles brèves
  
  

Notre chronique de
vulgarisation est toujours en ligne.



Plus de 1500 questions





Hommage à...
Le monde delon GOLDSTYN
La science ne vous interesse pas?
Dossiers
Promenades






Le 23 avril 2003


Retour au sommaire des capsules

Le plus ancien ADN du monde

(Agence Science-Presse) - On aimerait bien récolter de l'ADN de dinosaures, pour en cloner un ou deux comme dans le Parc jurassique. Mais le problème, c'est que les dinosaures ont vécu il y a 65 millions d'années, et que l'ADN se dégrade en à peine quelques milliers d'années. A ce jour, le record détenu par quelques fragments génétiques plus ou moins intacts est d'environ 100 000 ans.

Aussi, une équipe européenne opérant en Sibérie vient peut-être de fracasser un record: elle affirme avoir récolté de l'ADN de plantes qui ont poussé là-bas il y a 400 000 ans. C'est le sol gelé en permanence qui aurait facilité la préservation de ce trésor: en fait, cet ADN se trouvait au milieu de carottes de glaces extraites du sol sibérien, et plus précisément dans une "zone" vieille de 300 à 400 000 ans.

"Nous croyons qu'il s'agit du plus vieil ADN à ce jour, affirme Thomas Gilbert, du Centre de biomolécules anciennes à l'Université Oxford (Angleterre). D'autres gens ont eu des prétentions similaires, mais personne d'autre n'a été capable de reproduire ses découvertes." Par exemple, lors de ces autres découvertes, il était chaque fois possible que cet ADN ait été contaminé par de l'ADN plus récent, ce qui n'est pas le cas ici, affirme-t-on. Qui plus est, leur analyse porte sur de l'ADN –ou plus exactement, des fragments d'ADN, rien de tout cela ne formant un code génétique complet– provenant d'au moins 19 familles différentes de plantes, ce qui dépasse de loin les espérances des biologistes.

Les résultats sont parus dans la dernière édition de la revue américaine Science, une revue dotée d'un comité de révision, ce qui donne du poids à l'affirmation de ces chercheurs.

Si leur méthode d'extraction de l'ADN se révèle être le résultat de quelque chose de plus qu'un simple coup de chance, elle pourra être réemployée en bien d'autres lieux de la planète, ce qui risque d'ouvrir une large fenêtre sur la vie des animaux et des plantes d'il y a quelques centaines de milliers d'années. On est encore loin des dinosaures, mais on s'enfonce dans un passé déjà plus lointain que prévu...

Capsule suivante

Retour au sommaire des capsules


Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!

 

 

En manchette cette semaine:

Trente ans après la guerre...


Archives des capsules

Les capsules les plus populaires des 3 derniers mois


Voyez aussi nos nouvelles québécoises




 
Accueil | Hebdo-Science | Le Cyber-Express | Bibliothécaire Québécois | plan du site