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Le 4 mai 2004


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Le projet martien du Président Bush: c'est Non

(Agence Science-Presse) - Accueilli avec d'immenses réserves par la communauté scientifique, le programme spatial du président Bush est à présent dans l'impasse: le Congrès a refusé même d'envisager une hausse des budgets, tant que la Nasa ne sera pas arrivée avec des propositions plus concrètes.

C'était effectivement le talon d'Achille du projet, depuis que les rumeurs ont commencé à courir en décembre (un mois avant sa présentation par George Bush): une belle ambition –un retour sur la Lune d'ici 2020, prélude à un vol habité vers Mars– mais sans qu'on sache trop comment on y arriverait, et encore moins combien tout cela coûterait. Les limites technologiques actuelles, associées aux lacunes dans nos connaissances de l'impact physique et psychologique qu'aurait sur les astronautes un voyage de deux ans, associées aux querelles politiques washingtoniennes, semblaient condamner d'avance le projet (lire Pourquoi nous n'irons pas sur Mars). A moins d'un miracle, et ce miracle n'est pas venu. D'où le holà décidé en avril par les élus du Sénat et de la Chambre des représentants formant un sous-comité chargé du financement de la Nasa.

La mise au rancart du projet, rapportée à la Une du Washington Post, signifie que la Nasa n'a même pas le feu vert pour engager des dépenses visant à évaluer la faisabilité de ce projet. Ni pour déplacer vers ce projet des sommes qui, dans la prochaine année, étaient prévues pour d'autres projets. Bref, impasse sur toute la ligne. Et ce, venant d'un sous-comité du Congrès qui était composé de représentants des deux partis.

Le Washington Post rappelle que le président Bush "semble ne rien avoir gagné, au plan politique", de cette annonce du 14 janvier. Autrement dit, sa cote de popularité n'a pas augmenté. Ce qui explique peut-être que, depuis, il n'en ait plus du tout parlé dans ses discours.

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