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Le 15 mars 2004


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De l'espoir contre le cancer du sein

(Agence Science-Presse) - Une équipe de la Caroline du Nord est en train de mettre au point un test simple et économique, qui permettrait de déceler des anomalies dans un sein bien avant qu'un cancer ne s'y développe.

Le test se compare au test Pap que de nombreuses femmes passent chaque année. Et quand on sait que le nombre de décès par cancer du col de l'utérus a chuté de 80 % depuis l'instauration du test Pap, tous les espoirs sont permis.

Le Duke Comprehensive Cancer Center vient d'annoncer le début des essais cliniques pour valider son nouveau test. L'examen, sous anesthésie locale, consiste en une dizaine de prélèvements dans chaque sein au moyen d'une fine aiguille. Les échantillons sont ensuite analysés pour vérifier la présence de cellules anormales.

" Nous pouvons alors donner à la femme un agent préventif et voir si nous pouvons éradiquer les cellules anormales et prévenir ainsi le développement du cancer ", explique l'oncologue Victoria Seewaldt, qui dirige la Clinique de santé du sein de Duke. Son équipe a travaillé ces derniers mois à raffiner la technique, mise au point l'an dernier à l'Université du Kansas.

Beaucoup plus sensible que la mammographie, le nouveau test peut déceler quelques cellules anormales parmi des milliers de cellules saines, assure la chercheuse. À ce stade précoce, un traitement doux, comme la prise de vitamine A ou d'huile de lin, pourrait être administré à titre préventif. Comme l'a démontré récemment le Dr Seewaldt, la vitamine A a en effet le pouvoir de restaurer l'activité d'un gène protecteur, appelé RAR beta. Lorsqu'il ne fonctionne plus, la vitamine A n'exerce plus son rôle anti-tumoral, ce qui pave la voie au cancer. Il ne s'agit pas d'une mutation de RAR beta, mais bien d'une inactivation superficielle que la vitamine A peut renverser.

Les oncologues espèrent que le suivi des patientes permettra d'élucider les mystères qui règnent encore sur les tout premiers stades de la maladie. " Nous ne savons pas comment autant de cancers du sein se déclarent et nous ne savons pas véritablement comment les traitements donnés aux patients réparent la dysfonction ", admet la directrice du projet.

 

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