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Le 22 juillet 2004


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Le réacteur à fusion est sur la glace (suite)

(Agence Science-Presse) - Vous vous souvenez du projet ITER? Il s'agit de ce projet international de construction d'un réacteur nucléaire expérimental capable d'imiter l'énergie du Soleil. Eh bien, le projet est bloqué depuis à présent sept mois, en raison de querelles politiques sur le pays qui devrait en hériter.

Dans les milieux spécialisés, on l'appelle pourtant le "plus important projet scientifique international depuis la station spatiale". ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) doit être l'aboutissement de 50 ans de recherches sur la fusion nucléaire, et le point de départ de 50 autres années de recherche pour fournir, grâce à la fusion, une énergie commercialisable et propre. Mais pour l'instant, c'est bien davantage un dossier politique.

D'un côté, la France, et son site de Cadarache, appuyé par l'Union européenne, la Russie et la Chine. De l'autre, le Japon, et le site Rokkasho, appuyé notamment par la Corée du Sud, et surtout, les Etats-Unis –et les mauvaises langues accusent les autorités américaines d'avoir des boutons chaque fois qu'il est question de la France, depuis que celle-ci a refusé de les appuyer en Irak.

Dans un nouvel effort pour faire pencher la balance de son bord, le Japon a annoncé il y a quelques semaines qu'il augmenterait de façon significative sa contribution financière au projet international: de 48% (actuellement) à 65% des 10 milliards$ US –coûts de construction et d'opération du réacteur, selon l'estimation qui circule depuis l'an dernier.

Ceci dit, même une fois ce réacteur construit –un travail de 10 ans– on n'en sera pas à de l'énergie inépuisable et non polluante, comme on promettent les promoteurs du projet. Les connaissances scientifiques sur la fusion nucléaire sont encore si partielles qu'il faudra ensuite une génération de tests et de recherches mobilisant des scientifiques de partout dans le monde, avant d'espérer voir une utilisation à grande échelle de cette énergie: en théorie, pas avant l'an 2050.

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