
Le 22 mars 2004

Retour
au sommaire des capsules
La loi des Big Mac
(Agence Science-Presse) - A Washington, la
Chambre des représentants a adopté une loi
visant à limiter les poursuites judiciaires qu'un
obèse déciderait de déclencher contre
l'industrie du fast-food.
C'est que MacDonald's, Burger King et autres
fabricants de cheeseburgers bien gras, sont inquiets:
depuis deux ans, ils voient émerger des poursuites
à coup de millions de dollars, de la part de gens
qui les accuseront d'être responsables de leur obésité
à l'image de ceux qui ont poursuivi les fabricants
de tabac en les accusant d'être responsables de leur
cancer. Une première poursuite de ce genre a été
déposée en 2002 par un New-Yorkais qui blâme
McDonald's pour son obésité et son diabète.
Les multinationales du fast-food ont
donc mené depuis des mois un très fort lobby
à Washington et ont gagné la première
manche. Par 276 voix contre 139, la Chambre des représentants
a voté le 11 mars ce projet, qui doit à présent
être adopté par le Sénat pour devenir
loi.
L'obésité, ce n'est plus un
secret, est devenue en quelques années un problème
de santé majeur aux Etats-Unis, détrônant
même le tabac sur certaines listes des priorités.
On lui attribue conjointement avec le manque d'exercice
des centaines de milliers de décès.
La loi, parce qu'elle vise officiellement
à faire prendre conscience au consommateur qu'il
est responsable de ses actes, porte le nom de Personal
Responsibility in Food Consumption Act. Mais déjà,
les
médias lui ont collé un autre nom: le
Cheeseburger Bill.
Capsule
suivante
Retour
au sommaire des capsules
Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse
en produit des semblables -et des meilleures!- chaque
semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science
et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!
|