
Le 23 février
2004

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Quand des scientifiques s'occupent d'un président
(2)
(Agence Science-Presse) - En général,
lorsque les partisans d'un politicien défendent celui-ci
en prétendant qu'il est mal cité, c'est pour
faire porter le blâme sur les journalistes. Il est
plutôt rare que le reproche s'adresse aux scientifiques.
C'est pourtant ce qui s'est produit au dernier
congrès de l'AAAS (Association américaine
pour l'avancement des sciences), qui avait lieu à
Seattle. Au cours d'un atelier
portant sur l'enseignement des sciences, la directrice de
la National Science Foundation a déclaré que
"les scientifiques et la presse scientifique" sont les outils
grâce auxquels "les voix extrêmes" en sont venues
à dominer le débat sur les politiques scientifiques
du président Bush (par exemple, le réchauffement
climatique).
Autrement dit, ce n'est pas George W. Bush
qui a un problème avec la science, ce sont les scientifiques
qui ont un problème avec George W. Bush. "Vous faites
du journalisme de tabloïd", a déclaré
Rita Colwell en s'adressant à son auditoire largement
composé de scientifiques, et d'une poignée
de journalistes scientifiques.
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