
Le 25 octobre 2004

Retour
au sommaire des capsules
Le clonage aux Nations Unies
(Agence Science-Presse) - Le débat
sur le clonage est monté jusqu'à l'assemblée
générale des Nations Unies. Deux journées
de débats, vendredi et samedi, y ont été
consacré, tandis que plusieurs pays, les Etats-Unis
en tête, réclamaient
un moratoire complet.
Pas seulement un moratoire sur le clonage
d'individus, mais aussi sur le clonage de cellules-souches,
ces mythiques cellules sur lesquelles on fonde tant d'espoirs.
L'administration Bush est parmi les opposants les plus virulents,
depuis trois ans, à toute forme de clonage, y compris
sur des cellules humaines. Il est toutefois peu probable
que l'assemblée vote là-dessus avant le 2
novembre, date des élections présidentielles
américaines où les candidats sont également
divisés sur cette question (voir
ce texte).
Deux résolutions sont sur la table
du Comité juridique de l'Assemblée générale:
l'une, pilotée officiellement par le Costa Rica mais
endossée par les Etats-Unis et 60 pays, qui réclame
un traité interdisant toute forme de clonage; l'autre,
pilotée par la Belgique, et appuyée entre
autres par la Suède et la Thaïlande, qui interdirait
le clonage d'individus mais laisserait aux 191 pays le choix
de décider s'ils veulent autoriser ou non le clonage
de cellules à des fins de recherche (ce qu'on appelle
le clonage thérapeutique).
Le secrétaire général
Kofi Annan s'est prononcé lui-même, avant la
rencontre de deux jours, en faveur du clonage thérapeutique,
tout en disant aux journalistes qu'il en revenait aux pays
de décider.
Capsule
suivante
Retour
au sommaire des capsules
Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse
en produit des semblables -et des meilleures!- chaque
semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science
et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!
|