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Le 26 avril 2004


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Le retour du SRAS

(Agence Science-Presse) - Les médecins savaient bien que ça se produirait, eh bien voilà: l'an deux du SRAS est commencé. Quatre nouveaux cas ont été signalés en Chine lundi, portant le total à huit, dont un décès. Et ce n'est qu'un début.

Avec au moins une note positive: cette fois, les hôpitaux d'Asie sont prêts. L'an dernier, il avait fallu plus de trois mois et des centaines de malades avant que la Chine, du bout des lèvres, ne consente à admettre qu'en effet, il y avait peut-être un léger problème...

Non seulement l'information circule-t-elle beaucoup plus facilement mais en plus, une mobilisation internationale des chercheurs a fait en sorte que le diagnostic de ce "syndrome respiratoire aigu sévère" soit aujourd'hui une affaire d'heures.

Plus inquiétant par contre, est le fait que le point d'origine de ces nouveaux cas a été identifié comme... un laboratoire de recherche sur le SRAS. Plus précisément l'Institut nationale de virologie de Beijing, un morceau important du Centre de contrôle des maladies chinois.

Le premier cas identifié, en fin de semaine, était celui d'une étudiante de ce Centre, âgée de 26 ans, qui avait travaillé au laboratoire entre le 7 et le 22 mars et fut hospitalisée le 29 mars à Anhui, sa ville natale, pour une pneumonie –on remarquera au passage le luxe de détails fournis par les autorités chinoises, sans commune mesure avec l'obsession du secret qui régnait l'an dernier.

Le SRAS n'a toutefois été diagnostiqué que le 22 avril, d'où la conviction que d'autres cas sont à venir: le virus a eu tout le temps de se promener, ne serait-ce que chez les voyageurs du train qu'a pris cette étudiante pour rentrer chez elle. Une infirmière qui la soignait fait partie des huit personnes diagnostiquées comme porteuses du SRAS. Et la mère de l'étudiante est décédée le 19 avril.

Quelques centaines de personnes ont déjà été mises en quarantaine, à Beijing et à Anhui.

Entretemps, l'Organisation mondiale de la santé a dépêché une équipe d'experts afin de savoir comment le virus a bien pu "sortir" du laboratoire –qui, rapidement, a été fermé. C'est le troisième incident impliquant le SRAS à survenir dans un laboratoire d'Extrême-Orient depuis septembre 2003, réagit prudemment le magazine britannique New Scientist.

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