
Le 30 novembre 2004

Retour
au sommaire des capsules
Le clonage échappe à un traité
(Agence Science-Presse) - Les Etats-Unis ont
baissé les bras: il n'y aura pas de traité
international interdisant toute forme de clonage. Pas cette
fois du moins.
Dans le cadre d'un débat en cours à
l'assemblée générale des Nations Unies,
les 191 nations ont accepté l'idée d'une déclaration
et non un traité qui ne rejetterait que
le clonage reproductif autrement dit, le clonage
d'individus. Le groupe d'une soixantaine de pays menés
par Washington n'a donc pas réussi à imposer
sa vision d'un interdit
total, qui incluerait aussi le clonage de cellules humaines
à des fins de recherche médicale (ou clonage
thérapeutique).
Le président Bush lui-même avait
appelé à un tel interdit lorsqu'il s'était
adressé à l'assemblée générale
en août. Une position aussi radicale est rejetée
non seulement par l'essentiel de la communauté scientifique,
mais
aussi par des pays comme la Grande-Bretagne ou la Belgique,
pour qui les recherches entourant le clonage de cellules
sont aussi des recherches visant à développer
de nouveaux traitements contre le Parkinson, l'Alzheimer,
la paralysie des membres ou même le diabète.
Les négociations autour de cette question
traînaient depuis plus d'un an au comité juridique
de l'ONU. A présent, ces discussions sont suspendues
pour trois ans, ce qui signifie qu'il faudra trois ans avant
que l'Assemblée générale ne vote à
nouveau sur le clonage, si jamais elle doit à nouveau
voter.
Capsule
suivante
Retour
au sommaire des capsules
Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse
en produit des semblables -et des meilleures!- chaque
semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science
et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!
|