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Le 2 septembre 2004


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Les astronautes ne pourront pas réparer leur navette

(Agence Science-Presse) - Lorsque la navette spatiale s'envolera à nouveau l'an prochain, elle sera loin d'avoir subi toutes les réparations recommandées par la commission d'enquête sur la tragédie de 2003.

En particulier, comme le craignaient les experts, les astronautes n'auront pas la capacité d'aller eux-mêmes réparer des dommages du type de ceux qui ont été fatals à la navette Columbia: des fragments du bouclier de mousse protégeant le réacteur s'étaient détachés, creusant un trou dans l'aile gauche. La commission d'enquête sur cet accident avait fermement recommandé des ajouts à l'équipement des astronautes leur permettant d'aller faire des réparations en orbite. La réponse de la Nasa est arrivée à la fin d'août, et elle était prévisible: aucune des méthodes de réparations envisageables ne pourrait venir à bout de pareils dommages. Vaut mieux, plus simplement, éviter que de tels dommages se produisent au départ…

De fait, les réacteurs de la navette spatiale ont été repensés, et l'agence spatiale assure que des fragments de cette mousse isolante ne pourront plus s'en détacher au décollage.

En plus des modifications aux réacteurs, 14 modifications avaient été proposées par la Commission d'enquête: certaines mineures, comme l'ajout de caméras en plusieurs endroits du vaisseau, afin de pouvoir observer tout type de dommage; d'autres plus techniques: que des radars au sol puissent observer la navette sous toutes ses coutures dans les minutes suivant son envol, afin de pouvoir détecter tout dommage similaire à celui de février 2003. La plus étonnante des recommandations, que la NASA s'est engagée à suivre, est que les décollages devront désormais n'avoir lieu qu'en plein jour. Une autre est majeure: qu'une navette soit en permanence prête à décoller dans les semaines qui suivent lorsqu'une autre est en orbite, au cas où une mission de secours serait requise (mais on parle de délais de l'ordre de quatre à huit semaines).

Si tout va bien, le premier vol d'une des trois navettes survivantes devrait avoir lieu en mars ou avril 2005.

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