
Le 9 mars 2005

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Oui à la pollution au mercure
(Agence Science-Presse) - Ca devient une habitude:
un traité international réglementant la pollution
au mercure a été rejeté par un groupe
de pays mené par les Etats-Unis.
Au cours de la réunion du Programme
des Nations Unies pour l'environnement, qui avait lieu à
Nairobi (Kenya) la semaine dernière, les 140 pays
représentés ont plutôt voté pour
un traité qui se contentera d'encourager l'industrie
à mettre au point des mesures limitant les émissions
de mercure.
L'Union européenne pilotait une démarche
plus contraignante: un traité par lequel les pays
se seraient engagés à mettre fin aux exportations
de mercure d'ici 2011. Mais les pays en voie de développement,
en plus de la Chine et de l'Inde, ont fait partie des poids-lourds
s'opposant à cette mesure et ont préféré
la voie américaine, celle des mesures volontaires
et des partenariats public-privé (PPP)... dont la
nature n'a pas été clairement définie.
Les émissions mondiales de mercure
sont estimées à 2000 tonnes par an. Quelque
70% proviennent de l'incinération de déchets
et des centrales au charbon. Une fois relâché
dans l'environnement, le mercure peut parcourir de très
grandes distances; il participe également à
la "bio-accumulation", ce qui signifie que le mercure qui
se retrouve par exemple dans le poisson se retrouvera ensuite
dans l'estomac de celui qui a avalé le poisson.
Les experts estiment que ce métal hautement
toxique affecte le développement du cerveau des embryons
et des jeunes enfants. Les nations représentées
au PNUE se réunissant tous les deux ans, la prochaine
occasion de réviser ce traité, si révision
il y a, se présentera donc en 2007.
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