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Le 14 janvier 2005


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En direct de Titan

(Agence Science-Presse) - Tout d'abord, l'attente. Ensuite, un petit signal: l'équivalent du son émis par un téléphone que l'on décroche. Et puis, deux heures plus tard, une première vague de données et l'explosion de joie parmi les scientifiques: l'Europe est sur Titan.

Les scientifiques à l'affût de la sonde Huygens ont eu tout le temps de se ronger les ongles tandis qu'ils attendaient des nouvelles de Titan. Vers 10 h 20 GMT (5 h 20 heure de Montréal), c'est d'abord l'Observatoire de radio-astronomie de Green Bank, en Virginie, l'un des 17 radio-télescopes participant au réseau international de suivi de la sonde Cassini-Huygens, qui a détecté le signal émis par la sonde: le premier signal qu'on attendait, celui qui confirmait que celle-ci avait bien ouvert son parachute et commencé sa descente dans l'atmosphère de Titan, la plus grosse lune de Saturne.

Ce premier signal ne contenait aucune donnée, mais il apportait au moins la confirmation que la sonde était toujours en vie, et qu'elle avait correctement entamé la phase finale de sa mission.

Ce signal fut émis continuellement, tout au long de la descente de deux heures et demi de la sonde européenne dans l'atmosphère ténue de Titan. Le fait qu'il soit émis en continu permettra plus tard aux scientifiques de reconstituer la descente de l'appareil et d'en apprendre un peu plus sur les vents et sur la densité de l'air.

La sonde européenne Huygens s'est posée à 12 h 34 GMT, et a commencé à envoyer ses données à la sonde américaine Cassini, qui l'avait larguée trois semaines plus tôt. Huygens avait ensuite pour mission de continuer à transmettre pendant les deux heures où Cassini se trouverait encore à l'horizon, donc capable de capter ses messages. Cassini avait à son tour pour mission de commencer à relayer ces données vers nous, mais comme il faut plus d'une heure à une communication pour franchir le milliard et demi de kilomètres entre Saturne et la Terre, ce n'est que vers 15h GMT que les scientifiques ont eu la confirmation que Huygens s'était bel et bien posé. Les premières données brutes ont rapidement suivi, puis les images.

Il faudra des semaines pour démêler tout ce que Huygens a pu transmettre à Cassini, mais déjà, les radio-télescopes qui, sur Terre, arrivent à capter directement une partie de ses faibles signaux, ont pu confirmer que Huygens a continué d'émettre vers Cassini au-delà de son espérance de vie, qui n'était que de quelques dizaines de minutes après "l'atterrissage".

 

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