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Le 16 août 2005


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Les pluies acides tombent toujours

(Agence Science-Presse) - Vous vous souvenez des pluies acides? Ce n'est pas parce qu'on n'en parle plus qu'elles n'existent plus. Et même si elles devaient cesser de tomber, elles n'en continueraient pas moins de faire des ravages.

Les lacs et les cours d'eau du Nord-Est des Etats-Unis et de l'Est du Canada luttent encore pour se remettre de la pire vague de ces pluies, deux décennies plus tard. Le Clean Air Act de 1990, aux Etats-Unis, a permis de réduire considérablement la quantité de polluants rejetés par les usines dans l'air –surtout du dioxyde de soufre et de l'oxyde d'azote. Ces polluants, en se dissolvant dans l'eau de pluie, donnaient un mélange qu'on a appelé pluies acides. Or, les réductions ne suffisent pas, a répété Shaun Watmough, de l'Université Trent à Peterborough (Ontario), lors du congrès annuel de la Société écologique d'Amérique, qui avait lieu la semaine dernière à Montréal.

Dans la foulée de leur Clean Air Act, les Etats-Unis ont pourtant réduit de 16 à 11 millions de tonnes par année, entre 1980 et 2000, leurs émissions de dioxyde de soufre. Et pourtant, en Ontario, le taux d'acidité des lacs est encore au-dessus de la marge de sécurité. Autrement dit, ils n'ont toujours pas récupéré. Et on ne parle pas ici de quelques grands lacs: la plupart des 31 000 petits lacs de la province, affirme Watmough, ont ce qu'on appelle un pH d'une valeur d'environ 5: c'est une norme élevée d'acidité, considérée dangereuse pour les poissons et les plantes.

Le sort des lacs est un rappel d'une vérité assénée depuis longtemps par les écologistes: il faut plus de temps pour se remettre de la pollution qu'il n'en faut pour polluer. Combien de temps: années, décennies ou même siècles, personne ne le sait.

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