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 Le 18 avril 2005  
  
  
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                      au sommaire des capsules  
                      Questions-réponses: alerte mondiale au virus (Agence Science-Presse) - Mardi dernier, 3700 
                      laboratoires dans 18 pays, la plupart aux Etats-Unis et 
                      au Canada, ont été mis en état d'alerte: 
                      un virus dangereux leur avait été livré 
                      par erreur. Comment une telle chose a-t-elle pu se passer? Que s'est-il passé? Ces laboratoires sont fréquemment soumis 
                      à des tests de qualité: ils reçoivent 
                      des échantillons de microbes qu'ils doivent identifier. 
                      S'ils le font incorrectement, ils perdent leur permis. Dans 
                      ce cas-ci toutefois, c'est l'envoi (réalisé 
                      à la demande du Collège américain des 
                      pathologistes entre octobre 2004 et février 2005) 
                      qui a été grossièrement incorrect: 
                      il contenait des échantillons de la grippe asiatique. 
                      Normalement, ce qu'on envoie à ces laboratoires, 
                      ce sont des échantillons d'un micro-organisme bénin 
                      et surtout, que l'on sait être encore en circulation. Qu'est-ce que la grippe asiatique? C'est une des nombreuses variantes du virus 
                      de la grippe, qui a tué un million de personnes en 
                      1957-1958. Des vaccins ont été rapidement 
                      produits, ce qui en a limité l'expansion. La dernière 
                      identification d'un cas de grippe asiatique, ou H2N2, remonte 
                      à 1968. Si un vaccin existe, pourquoi s'inquiéter? Parce qu'on ne vaccine pas, aujourd'hui, contre 
                      un virus vieux de 45 ans, aussi dangereux soit-il. Une campagne 
                      mondiale de vaccination coûterait donc une fortune, 
                      et avant même qu'elle ne soit mise en place, l'épidémie 
                      aurait eu le temps de faire beaucoup de morts.  Le virus aurait-il pu s'échapper 
                      d'un des laboratoires? En théorie, non, mais le risque n'est 
                      jamais entièrement nul. Multiplié par 3700 
                      laboratoires, ça commence à faire beaucoup. 
                      Plus de 3600 de ces laboratoires sont aux États-Unis 
                      et au Canada, les autres sont éparpillés entre 
                      des pays aussi divers que la France, le Chili, Israël, 
                      l'Arabie Saoudite, le Japon et Hong Kong.  Comment détruit-on un virus? Par incinération. Au-delà d'une 
                      certaine température, tout ce qui compose un être 
                      vivant, jusqu'à la structure même de ses cellules, 
                      se décompose.    Capsule 
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