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Le 24 mars 2005


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Obèses à mort

(Agence Science-Presse) - Jules Verne n'avait pas prévu ça. D'une part, des populations devenues tellement riches qu'elles vivent une épidémie d'obésité. D'autre part, cette épidémie d'obésité atteint un point tel qu'elle réduit l'espérance de vie!

Pour la première fois depuis six générations, au moins, les Américains risquent en effet de faire face à une diminution de la moyenne de leur espérance de vie. La prédiction, qui est parue la semaine dernière dans le New England Journal of Medicine, s'appuie en bonne partie sur l'accroissement de l'obésité chez les enfants. Aux Etats-Unis en 2002, 16% des 6 à 18 ans en souffraient, soit trois fois plus qu'il y a 30 ans.

Au milieu du siècle, quand ces enfants auront atteint la cinquantaine, diabète, problèmes cardiaques et autres joyeuses conséquences de l'excès de gras et de sucre auront commencé à en tuer plusieurs prématurément.

Depuis longtemps, ceux qui ont besoin de calculer l'espérance de vie moyenne –par exemple, les compagnies d'assurance, ou la sécurité sociale– étudient l'évolution à travers le temps des taux de mortalité. C'est ainsi qu'ils ont généralement pu voir venir avec assez de précision l'accroissement de l'âge moyen des décès tout au long du siècle, progrès de la médecine aidant.

L'Américain moyen peut espérer aujourd'hui vivre 77 ans, contre 42 ans il y a deux siècles.

Mais cet accroissement est terminé, assure Jay Olshansky, qui exerce une curieuse profession: biodémographe. A l'Université de l'Illinois à Chicago, à la tête d'une équipe de 10 personnes qui signe cette étude, il s'est spécialisé dans ces tendances, taux de mortalité et autres statistiques médicales. Ce qu'il voit dans sa boule de cristal, c'est une réduction de l'espérance de vie allant de quatre à neuf mois dès maintenant, et de deux à cinq ans d'ici 2050 si la tendance se poursuit.

"Si rien ne change pour le mieux, dit-il, la jeune génération d'aujourd'hui vivra moins longtemps et en moins bonne santé que ses parents." Encore une première.

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