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Le 23 août 2005


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Réchauffement: une anomalie en moins

(Agence Science-Presse) - Une autre porte se ferme pour les sceptiques du réchauffement. Une incertitude de 15 ans, qu'ils utilisaient avec enthousiasme, vient d'être balayée.

Si la planète se réchauffe, comment se fait-il que les températures dans la basse atmosphère (la troposphère) n'augmentent pas au même rythme? Depuis 15 ans, cette anomalie embête beaucoup les climatologues. En effet, comment diable une partie de l'atmosphère pourrait-elle évoluer de manière indépendante du reste?

D'où l'intérêt des enviro-sceptiques: voilà la preuve, disaient-ils, que la théorie du réchauffement ne passe pas la rampe. Les politiciens ont également utilisé cet argument.

Il a fallu pas moins de trois études, publiées ce mois-ci dans l'édition en ligne de la revue américaine Science, pour réduire l'anomalie à de banales erreurs techniques. En termes moins polis: des erreurs de calcul.

Une première étude pour analyser les données satellites, une deuxième pour les données des ballons météo et une troisième pour les prévisions venues des modèles informatiques. Le résultat: les variations de température dans la troposphère correspondent bel et bien aux variations de température –à la hausse– du reste de la planète.

L'étude de 1990, signée par John Christy et Roy Spencer, de l'Université de Huntsville (Alabama) concluait, à partir des données satellites, que la basse atmosphère ne se réchauffait que de 0,09 degré par décennie, alors que les climatologues parlaient alors d'un réchauffement de 0,2 degré par décennie pour le reste de la planète.

Après la parution des trois articles, Christy et Spencer ont immédiatement admis qu'ils avaient commis une erreur dans leurs estimations en 1990, mais continuent d'affirmer que leurs nouveaux calculs, une fois révisés, arrivent encore à un réchauffement trop faible pour être jugé préoccupant.

Au plan politique, les résultats de cette triple étude figureront dans un rapport sur la hausse des températures dans la basse atmosphère, rapport qui sera le premier à être publié dans le cadre d'un programme de 10 ans mis en place par l'administration Bush pour résoudre les soi-disant "incertitudes" sur le réchauffement.

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