
Le 28 février
2005

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La guerre des robots
(Agence Science-Presse) - Le Japon a son Asimo,
vedette robotique imitant l'homme et qui a fait le tour
du monde. La Corée a maintenant son Hubo:
à peu près la même taille (1 mètre
20), capable de marcher sur ses deux jambes mais pas
encore de monter un escalier et d'effectuer un semblant
d'interaction avec les humains lors d'expositions ou de
foires scientifiques.
Et c'est bien là toute son utilité,
car programmer Hubo ou Asimo pour des tâches plus
utiles faire le ménage par exemple, ou descendre
au fond d'une mine ou d'une centrale nucléaire·serait
démesurément complexe. On a déjà
du mal à programmer de tels robots lorsqu'ils sont
sur roues et ont la taille d'un jouet pensons aux
robots martiens de la NASA imaginez s'il fallait,
en plus, tenir compte de leur équilibre précaire
à chaque seconde, à cause de leurs deux jambes
et du reste.
Bref, un robot à l'allure humaine est
de premier ordre pour attirer les enfants et les caméras
de télé, pour rentabiliser d'autres recherches
en robotique (les visiteurs qui paient pour venir le voir,
les musées scientifiques étrangers qui paient
pour "l'exposer" quelques jours) mais son utilité
s'arrête à peu près là.
Et les Sud-Coréens ne s'y sont pas
trompés en créant Hubo, d'emblée devenu
une vedette chez eux. Il a coûté un million
de dollars sur deux ans, soit... 300 fois moins que le robot
japonais Asimo (sur dix ans, toutefois). A ce rythme, vous
pourrez peut-être en acheter un dans quelques années
pour mettre à côté du sapin de Noël...
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