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Le 1er mars 2005


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Une fusée dans le lait maternel

(Agence Science-Presse) - En matière de contamination du lait maternel, on se serait attendu à ce qu'un nouveau rapport blâme la pollution automobile, voire le mercure, mais certainement pas les fusées. Et pourtant, le perchlorate que des chercheurs ont détecté pourrait apparemment venir de là.

Le perchlorate est un composé chimique –toxique, est-il besoin de le préciser– qui constitue une partie essentielle du carburant des fusées. Il contribue au mélange explosif qui donne à l'engin l'énorme poussée dont il a besoin pour s'arracher du sol. C'est un composé qui n'est pas artificiel: on peut aussi le trouver dans le sol. Mais à des quantités inférieures à celles détectées cette fois-ci dans le lait, selon les experts.

En effet, une équipe de chimistes de l'Université Tech du Texas à Lubbock, après avoir analysé 36 échantillons de lait maternel provenant de 18 États américains, et 47 échantillons de lait de vache achetés en magasin dans 11 États, a trouvé du perchlorate à tous les coups (sauf un des échantillons de lait de vache). Quantité moyenne: 10,5 microgrammes par litre dans le lait maternel, et 2 microgrammes par litre dans le lait de vache. Dans le cas du lait maternel, c'est davantage que la limite recommandée par les services de santé.

On est complètement dans le noir quant à l'effet que cela peut avoir sur les bébés: les plus pessimistes allèguent que le perchlorate, à forte dose, peut perturber le développement du cerveau chez le foetus et les jeunes enfants, parce qu'il perturbe la production d'hormones de la glande thyroïde. Mais comme les études en la matière sont rares, rien n'est sûr.

Par contre, si on en trouve autant aux quatre coins des États-Unis, c'est-à-dire très loin des sites de lancement des engins spatiaux ou militaires, alors il n'y a aucune raison pour qu'on ne trouve pas ce perchlorate ailleurs dans le monde, disent les chercheurs, dont les résultats sont parus dans l'édition en ligne de Environmental Science and Technology.

En théorie, des doses quotidiennes d'iodine peuvent combattre les effets de ce composé toxique.

L'hypothèse perchlorate a surgi à la fin des années 1990, quand des quantités minimes ont été identifiées dans des réserves d'eau. Minimes, mais déjà supérieures à la quantité à laquelle on aurait dû s'attendre s'il s'agissait d'un simple composé naturel.

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