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Le 30 mars 2005


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Genoux de métal

(Agence Science-Presse) - Vivre avec l’arthrite n'est pas une chose évidente. Quand s’offre aux arthritiques la possibilité de mettre fin à leurs souffrances, peu hésitent à sauter pieds joints dans l’aventure. Ainsi, le remplacement total des os des genoux par des pièces métalliques est devenu l’une des opérations orthopédiques les plus pratiquées aux États-Unis.

Et on prévoit que le nombre d’opérations ira encore en augmentant avec le vieillissement de la population, à mesure que les articulations les plus vulnérables failliront à résister aux outrages du temps.

Avec l’aide de la physiothérapie et d’un bon contrôle de la douleur, les arthritiques qui subissent cette chirurgie peuvent s’attendre à une récupération complète de leurs facultés motrices six semaines après l’opération. Même la douleur post-opératoire, réputée infernale, peut maintenant être contrôlée grâce à la morphine.

Mais ça, c'est le meilleur des scénarios possibles. Celui que l’on présente la plupart du temps aux patients. Or, ceux-ci ne sont pas préparés aux enflures. Les jambes se remplissent de fluides, deviennent dures comme le roc et elles restent parfois enflées plusieurs semaines, rendant les mouvements difficiles. Une fois que l’on troque la morphine pour un anti-douleur plus léger, la douleur est infernale et empêche de se concentrer sur autre chose, comme la guérison.

Ce qui est en cause, dénonçait récemment une ex-patiente dans le New York Times, ce n'est donc pas l'opération en tant que telle, dont le résultat final est satisfaisant, mais la façon dont on y prépare les patients. Mal préparés, ceux-ci auront plus de mal à retrouver le chemin de la guérison car il devront, en plus des souffrances physiques, subir les souffrances psychologiques qui accompagnent ce genre de situation.

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