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 Le 2 septembre 2005  
  
  
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                      au sommaire des capsules  
                      La Nouvelle-Orléans est dans le Golfe (Agence Science-Presse) - Inondée par 
                      les eaux du lac, du fleuve et des marais qui lui sont tombées 
                      dessus (voir texte précédent), 
                      la Nouvelle-Orléans est temporairement devenue un 
                      bras du Golfe du Mexique. Ce qui complique considérablement 
                      la tâche des ingénieurs: car dans le Golfe, 
                      il y a des marées. Autrement dit, dans les rues de 
                      la Nouvelle-Orléans, à présent, il 
                      y a aussi des marées. Essayez de réparer des 
                      digues et des barrages dans de telles conditions.  Et inutile d'espérer même commencer 
                      à réparer la ville tant que n'aura pas été 
                      reconstruit et solidifié l'impressionnant réseau 
                      de digues qui enserre cette ville construite au-dessous 
                      du niveau de la mer. C'est 
                      un peu comme si vous viviez à l'intérieur 
                      d'un bol, résumait le New York Times. 
                      Tant que le bol flotte sur l'eau, tout va bien. Mais à 
                      présent, l'eau a rempli le bol. Il faut réparer 
                      les bords écorchés du bol avant de pouvoir 
                      pomper l'eau, puis reconstruire les maisons dans le fond 
                      du bol.  En réalité, c'est plus compliqué 
                      qu'un bol, parce que là où il y a des digues, 
                      il y a souvent des canaux qu'il faut aussi réparer 
                      pour que l'eau reprenne son ancien chemin. Et d'autres canaux 
                      qu'il faut vider sans quoi il sera impossible de pomper. 
                      Et 22 stations de pompage tout autour de la ville qui étaient, 
                      de notoriété publique, vieillissantes et de 
                      moins en moins fiables.  Vieillissant 
                      et de moins en moins fiable sont de toutes façons 
                      les qualificatifs qui collent depuis le début de 
                      la semaine aux stations de pompage, aux canaux et aux 560 
                      kilomètres de digues. Et ça ne s'améliorait 
                      pas: la ville avait annoncé cette année une 
                      coupe de 71 millions$ dans le budget de protection contre 
                      les tempêtes. Ce n'était vraiment pas le moment 
                      de lui balancer un ouragan.   Capsule 
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