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Le 13 février 2006


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Les extra-terrestres dans notre arbre généalogique

(Agence Science-Presse) - Un paléontologue à l’esprit de famille très ouvert invite les extraterrestres à se joindre à notre arbre généalogique. Plus précisément, à "l’ arbre de vie ", ou arbre phylogénétique, qui regroupe l’ensemble des espèces vivantes avec leurs liens de parenté... et dont les pauvres extraterrestres étaient exclus.

Peter Ward, de l’Université de Washington, propose ainsi dans son livre Life as We Do Not Know It : The NASA Search for (and Synthethis of) Alien Life, de repenser la classification des espèces pour y intégrer des formes de vie qui n’ont pas de place dans le système actuel. Et pas seulement extra-terrestres: Ward veut d’abord d’ajouter aux trois groupes connus (bacteria et archaea pour les bactéries et eukaryotes qui contient les plantes et animaux), le groupe ribosa pour les virus. En effet, traditionnellement, les virus ne sont pas considérés comme vivants, car ils ne peuvent pas se reproduire sans l’aide d’autres organismes, et donc n’apparaissent pas dans les arbres de vie.

Mais il crée aussi une place pour des formes de vie non terrestre. " Ces cinq dernières années, explique Ward, nous avons pris conscience que l’on pouvait faire de la vie microbienne de bien d’autres façons que celles de la Terre mère. " Et, pour lui, le système est déjà nécessaire, parce que de la vie " extraterrestre " a déjà été créée dans les laboratoires de la planète : des microbes qui contiennent au moins un acide aminé différent des 20 que l’on trouve dans la vie terrestre ou bien les OGM. Il va y avoir un zoo d’extraterrestres sur Terre dans les deux prochaines décennies, rien qu’avec ceux que nous créons. "

Créer cet arbre l’amène à s’interroger sur la définition et les caractéristiques de la vie et surtout sur les conditions qui rendraient possible cette vie non terrestre. D’autres formes de vie pourraient utiliser à la place de l'eau des éléments, comme l’ammoniac, qui ne gèlent pas à des températures basses. Quant à la localisation de la vie extraterrestre, Ward miserait bien sur Mars, à cause du méthane détecté dans son atmosphère, ou Titan, un satellite de Saturne, où des points chauds sous la surface pourraient alimenter une nouvelle forme de vie. Il est moins convaincu par Europe, satellite de Jupiter, parce qu’il est trop froid pour de la vie façon terrestre, mais " pas assez bizarre " pour la création d’autres formes de vie !

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