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 Le 28 février 
                        2006  
  
  
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                      au sommaire des capsules  
                      Vaut mieux ne pas se préparer au pire (Agence Science-Presse) - Etes-vous optimiste 
                      ou pessimiste? Chose certaine, ceux qui s'attendent au pire 
                      se sentiront beaucoup plus mal, quel que soit le résultat 
                      final.  Du moins, chez les étudiants, là 
                      où des psychologues de l'État de Washington 
                      ont mené cette étude insolite. Quatre-vingts 
                      étudiants ont d'abord rempli un questionnaire sur 
                      leur état d'esprit, après quoi ont dû 
                      se soumettre à une série de tests d'associations 
                      sur ordinateur et on leur a demandé ensuite 
                      s'ils s'attendaient à bien réussir un second 
                      test. Un détour compliqué, mais pour 
                      vérifier une vieille croyance: s'attendre au pire 
                      par exemple, lorsqu'on attend les résultats 
                      d'un examen permettrait de mieux passer le cap d'une 
                      mauvaise nouvelle. Et si la nouvelle s'avère bonne, 
                      eh bien la joie n'en sera que plus profonde. Vrai ou faux? Faux, répondent Margaret Marshall, 
                      de l'Université Pacifique à Seattle et Jonathon 
                      Brown, de l'Université de Washington à Seattle, 
                      au terme de leur étude parue dans Cognition and 
                      Emotion. Ce que leur étude révèle, 
                      c'est que ceux qui s'attendent au pire se sentent mal de 
                      toutes façons, qu'ils échouent ou qu'ils réussissent. 
                      Mais ils se sentent encore plus mal que les autres 
                      c'est-à-dire ceux qui s'attendaient à 
                      réussir, mais qui ont échoué.  En un sens, ce n'est pas étonnant: 
                      ceux dont on dit qu'ils voient le monde avec des lunettes 
                      roses, au point de nier leurs responsabilités face 
                      à l'échec, se sentent rarement mal.  Bref, votre réaction au succès 
                      ou à l'échec n'aurait rien à voir avec 
                      votre "préparation mentale" comme le veut la 
                      croyance mais tout à voir avec votre attitude 
                      en général face à la vie: êtes-vous 
                      d'une nature optimiste ou pessimiste? Capsule 
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