| Semaine du 3 avril 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Les chercheurs poursuivent leur quête de la fontaine de Jouvence. Et la piste de la semaine conduit vers les gènes. Plus précisément, vers une mutation. Ces chercheurs-ci ne vont pas jusqu'à dire que les cheveux blancs, les rides et les muscles fatigués, pourraient être contrecarrés simplement en combattant cette mutation : de toutes façons, le diraient-ils qu'ils seraient bien incapables d'expliquer comment cette mutation pourrait être combattue. Pour l'instant, on ne fait que constater sa présence: cette équipe californienne, de l'Institut Skaggs de chimie biologique et de l'Institut génomique de la Fondation de recherche Novartis, annonce dans la dernière édition de la revue Science avoir analysé quelque 6300 gènes chez des jeunes, des moins jeunes et des vieux. Chez 61 d'entre eux, les mêmes anomalies génétiques semblent être à l'origine du vieillissement. Notre organisme possède des gènes de contrôle, rappelle le chercheur principal, Richard A. Lerner. Leur rôle est, comme leur nom l'indique, de "contrôler" la qualité des cellules, de décider si elles doivent poursuivre leur travail ou mourir. Si ce gène ne remplit plus sa tâche, des anomalies se transmettent de cellules en cellules, à mesure que celles-ci continuent de se multiplier : et c'est là qu'apparaissent les premiers signes du vieillissement. " C'est une découverte très intéressante ", commente pour Science Leonard Guarante, spécialiste du vieillissement au Massachusetts Institute of Technology. Mais ce n'est pas une découverte capitale: ce n'est qu'une piste de plus... dans laquelle vont toutefois, dès maintenant, s'engouffrer plusieurs chercheurs. Lorsqu'il est question de vieillissement en effet, ceux-ci semblent engagés dans une course contre la montre -et ceci n'est pas un jeu de mots. Retour au sommaire des capsules
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