| Semaine du 3 juillet 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - La génétique progresse à pas de géants, mais elle a encore du mal à s'ajuster à quelques menus détails. Par exemple, c'est bien beau d'avoir pensé à offrir un soutien psychologique à ceux qui subissent des tests génétiques pour détecter s'ils sont à risque de développer tel ou tel cancer. Mais vaudrait mieux ne pas abuser de ce soutien psychologique. C'est qu'une étude de l'Université d'Etat de l'Ohio a conclu récemment que trop de soutien ne vaut guère mieux que pas assez. Si on n'en offre pas assez, le patient peut subir plus tard un stress accru, voire une dépression. Mais si on en offre trop, on dépense inutilement du temps et de l'argent, puisque les patients, passé un certain stade, ne semblent plus en avoir besoin et n'en retirent rien de plus. En cette matière, "juste assez" voudrait dire une rencontre avec un psychologue avant le test, et une seconde au moment de la remise des résultats du test génétique. Une troisième rencontre serait totalement inutile, selon Albert de la Chapelle, directeur de la génétique du cancer à l'Université de l'Ohio, et co-auteur de l'étude parue dans le Journal of Medical Genetics. L'étude portait sur 271 Finlandais qui ont demandé un test génétique pour détecter une prédisposition à la forme la plus commune de cancer héréditaire du colon. Les résultats de cette étude seraient utilisables, selon les chercheurs, pour les futurs tests génétiques pour la maladie de Huntington, maladie dégénérative contre laquelle il n'existe aucun traitement. Retour au sommaire des capsules
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