| Semaine du 4 septembre 2000 |  |
|
En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Retour sur le trou dans la couche d'ozone: celui qui se forme au-dessus du Pôle Sud a grossi plus vite que prévu, vient d'annoncer l'Organisation météorologique internationale. Des observations satellites montrent en effet une diminution moyenne de l'ozone de 30%, ce qui constitue un taux "alarmant". "C'est le double de ce que nous avions observé deux semaines plus tôt, et ceci pourrait conduire à un plus grand trou dans la couche d'ozone", explique à la BBC le porte-parole de l'Organisation, une antenne de l'Organisation des Nations Unies. L'écart de 30% est calculé par rapport aux mesures de la période 1964-1976. La couche d'ozone est ce qui nous protège des rayons ultra-violets du Soleil, lesquels sont potentiellement mortels pour toute forme de vie. Une trop forte exposition accroît les risques de cancers de la peau et affaiblit le système immunitaire. La couche diminue en importance chaque année à cette période-ci, mais la diminution semble s'être accélérée au cours de la dernière décennie, et semble de surcroît commencer plus tôt dans l'année. Le tout serait causé, croit-on, par la présence de polluants dans la haute atmosphère, entre autres les CFC (chlorofluorocarbones), qui étaient, jusqu'à la fin des années 80, abondamment utilisés dans les aérosols et les réfrigérateurs. En vertu du Protocole de Montréal, signé en 1987, les pays doivent réduire et éventuellement éliminer toute source de production de CFC et autres produits mis en cause dans le rétrécissement de la couche d'ozone. Mais les critiques de ce Protocole répètent depuis 13 ans que ses clauses d'exceptions permettent aux plus récalcitrants de continuer à utiliser ces polluants pendant beaucoup trop longtemps. Retour au sommaire des capsules
|
