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Lumière sur les bubulles
(ASP) - Décidément, les chercheurs s'amusent.
Il y a quelques semaines, nous faisions état de ces scientifiques
australiens qui étudiaient les bulles dans un verre
de bière. Cette semaine, des collègues à
eux s'intéressent aux bulles du champagne. Le résultat
d'une collaboration entre deux laboratoires situés, évidemment,
en France.
Une équipe s'est en effet intéressée
à la formation des " trains de bulles " -cette
rangée régulière qui s'élève
dans toute flûte de champagne qui se respecte. Ces bubulles
contiennent du dioxyde de carbone, voilà déjà
quelque chose que le buveur moyen ignore. Ce CO2 est né
lors du processus de fermentation. La bouteille scellée,
il se dissout dans le liquide. Ce faisant, expliquent les physiciens,
la bouteille devient " sursaturée " de ce gaz.
Il veut sortir au plus vite, d'où le " pop "
caractéristique des bouteilles de champagne à l'ouverture.
Il ne sort toutefois pas en entier et la partie du gaz qui reste
ne s'éparpille pas non plus dans la flûte au hasard
: les bulles vont se mettre en rangée, là où
elles vont rencontrer un obstacle, aussi minuscule soit-il, par
exemple une irrégularité dans le verre.
Tout ce qui précède relève de la banale
physique et était déjà connu. Ce
qui a intéressé nos deux chercheurs, Gérard
Liger-Belair, de l'Université de Reims et Bertrand Robillard,
du Laboratoire Moët et Chandon (eh oui), c'est la vitesse
à laquelle cette rangée de bulles entame son ascension.
Il se trouve que pour la vitesse, les bulles du champagne sont
battues au poteau par les bulles d'eau. Cela a à voir
avec des molécules organiques dissoutes, telles que les
protéines; ces molécules, contenues davantage dans
les bulles du champagne que dans les bulles de l'eau, ralentissent
leur progression.
Evidemment, ce qui vous intéresse, c'est sûrement
de savoir ce que les chercheurs faisaient de tout ce champagne
une fois l'expérience terminée, mais ça,
c'est une autre histoire...
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