| Semaine du 10 avril 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Une équipe internationale s'apprête à installer la première station automatique d'étude du Pôle Nord. Les instruments scientifiques qui y seront laissés, capables de fonctionner pendant cinq ans, devraient permettre de suivre l'évolution de l'environnement dans cette région : des informations qui pourraient s'avérer capitales pour l'étude du réchauffement de la planète. Et, accessoirement, pour l'étude du réchauffement de la calotte glaciaire... Pour ceux qui ne sont pas forts en géographie, rappelons que le Pôle Nord est situé à des milliers de kilomètres des zones habitées les plus proches. Il se trouve au milieu d'une immense plaine de glace, la banquise, elle-même reposant au-dessus d'un océan : au contraire du Pôle Sud, il n'y a pas de continent sous cette glace. Or, de plus en plus d'observations tendent à démontrer que l'épaisseur de la couche de glace diminue d'année en année -ce qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques sur le niveau des eaux du reste de la planète. Le projet de 5 millions$ est financé par la National Science Foundation, le principal organisme subventionnaire en sciences aux Etats-Unis. C'est une équipe de trois pays (Etats-Unis, Japon, Canada) dirigée par James Morison, de l'Université de Washington, qui aura pour tâche, dans les prochaines semaines, d'installer sur la banquise les bouées électroniques : des trous seront creusés dans la glace et les bouées y seront insérées, après quoi elles dériveront, pendant cinq ans, au gré des mouvements des glaces. Leurs données (température de l'océan, degré de salinité, vent, radiations solaires, épaisseur de la glace) seront relayées par satellites. L'an prochain, d'autres instruments scientifiques seront ancrés au fond de l'océan. Retour au sommaire des capsules
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