| Semaine du 10 juillet 2000 |  |
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Retour au sommaire des capsules (ASP) - Il existe un mystère, lorsqu'il est question de la transmission du sida. Une question marginale, mais dont la réponse pourrait être beaucoup plus importante qu'elle en a l'air. Les hommes circoncis semblent courir moins de risques d'être infectés que les hommes non-circoncis. La question a resurgi cette semaine, dans le cadre du XIIIe Congrès mondial sur le sida, qui se poursuit à Durban, Afrique du Sud. Elle n'est pas nouvelle : la découverte remonte en fait à plus de 10 ans, en Afrique, et plus de 40 études, selon le New York Times, en ont pris note depuis. A tel point que plusieurs croient maintenant que la pratique de la circoncision pourrait expliquer les grandes variations des taux d'infection, d'un pays africain à un autre. A Yaoundé, Cameroun, où la prévalence du VIH est de 3,8% seulement, 99% des hommes sont circoncis. Personne ne va jusqu'à prétendre que la circoncision puisse être le seul facteur pour expliquer ces variations. Le niveau d'éducation joue aussi un rôle, de même que la religion et les tabous sur la sexualité. Mais de toute évidence, la circoncision joue un rôle protecteur, pour des raisons qu'on n'est toujours pas arrivé à définir. A moins que ce ne soit la peau du prépuce qui soit davantage favorable à l'entrée du virus VIH, comme l'a suggéré une étude récente du British Medical Journal. Les discussions dans ce congrès sont plus scientifiques qu'autre chose, de sorte que personne ne va aller dire tout haut que la circoncision devrait être généralisée. Mais il s'est trouvé au moins un anthropologue, Daniel T. Halperin, de l'Université de Californie à San Francisco, pour venir signaler au micro que pendant qu'on en débat, quelques cliniques privées apparaissent ici et là en Afrique pour offrir la circoncision aux hommes adultes. Retour au sommaire des capsules
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