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Voler vers les étoiles
(ASP) - Après que certains de leurs collègues eurent rêvé
d'extra-terrestres (voir la manchette du 27 juillet),
des ingénieurs et des scientifiques ont
rêvé ces derniers jours de voyages vers les étoiles,
dans le cadre d'un atelier intitulé "Exploration robotique interstellaire
au cours du prochain siècle", sous l'égide du Jet Propulsion
Laboratory.
Pendant quelques jours, ces experts ont réfléchi avec enthousiasme
sur des nouvelles technologies susceptibles d'envoyer des engins vers les
étoiles proches en quelques dizaines d'années -plutôt
que quelques dizaines de milliers d'années, avec la technologie actuelle.
Et sur la façon dont on pourrait maintenir le contact radio avec
ces engins.
Trois pistes ont été suggérées: des moteurs
ou des voiles -oui, des voiles- poussées par des lasers basés
sur Terre; l'annihilation matière-anti-matière; et l'énergie
nucléaire. Dans le premier cas, le laser réfléchi dans
une "chambre du réacteur" à l'arrière du
vaisseau spatial, a pour fonction de réchauffer des gaz qui ainsi,
se précipitent dans le réacteur, créant une poussée.
Gain d'efficacité, puisqu'on n'a pas besoin d'embarquer sur le vaisseau
une monstrueuse provision de carburant. Mais la quantité de lasers
nécessaire pour accomplir cet exploit dépasse de loin nos
capacités techniques -pour l'instant. Encore que ce ne soit rien
à côté des difficultés posées par l'hypothèse
matière-anti-matière.
On peut rêver...
Pioneer 10: et il marche toujours!
(ASP) - Il y en a déjà une, par contre, qui est déjà
sur la route des étoiles. Son signal est si faible que c'est maintenant
devenu un exercice qu'on fait subir aux étudiants en astrophysique:
trouvez-moi Pioneer 10. Lancée en 1972 avec pour mission de transmettre
les toutes premières images de la planète Jupiter, cette sonde
américaine est ensuite allée poursuivre sa course vers l'infini,
mais n'a jamais cessé d'émettre, à la surprise des
contrôleurs de la Nasa.
En 1997, on décidait de mettre fin à l'ultime programme
d'écoute de cet engin archaïque mais, ainsi que des étudiants
viennent de s'en apercevoir, l'engin
archaïque continue obstinément de travailler, et d'envoyer
à intervalles réguliers ses quelques lignes de données
informatiques sur l'environnement où il se trouve -loin au-delà
de Pluton, au-delà des limites connues de notre système solaire.
Tenace, Pioneer 10. Elle est désormais à 10 milliards 600
millions de kilomètres, une distance énorme, phénoménale,
pour une machine fabriquée par des humains et équipée
d'un ordinateur moins puissant que ne le sont aujourd'hui les... montres
numériques. Son squelettique signal met désormais 19 heures
et 40 minutes à nous parvenir. En comparaison, un signal venu de
la Lune mettrait une seconde et demi. Un signal venu de Pluton, la planète
la plus éloignée, six heures. C'est donc énorme, et
pourtant, pas à l'échelle cosmique: car un signal venu de
l'étoile la plus proche, Proxima du Centaure, mettrait... 4 ans et
demi.
Attention: cette gomme peut nuire à votre santé
(ASP) - Après la cigarette, l'alcool, et le gâteau au chocolat,
la nouvelle
menace pesant sur notre santé: la gomme à mâcher.
Surtout quand on l'avale. Ce n'est pas un mythe entretenu par des mamans
inquiètes, c'est très sérieux, particulièrement
chez les jeunes enfants, affirment cette semaine des chercheurs américains
dans la revue Pediatrics.
L'article cite en exemple un garçon de 4 ans qui est resté
constipé pendant deux ans après que ses parents lui eurent
donné de la gomme comme récompense. Il faut dire que le garçon
en question en avait avalé entre cinq et sept par jour. Peut-être
qu'un article dans la revue des dentistes serait aussi indiqué...
"Lorsqu'un bambin souffre de constipation chronique, écrit
sans rire le directeur de la recherche, le gastroentérologue David
E. Milov, vous devriez vous demander si c'est un avaleur de gommes."
Un problème qui ne sera pas facile à régler: saviez-vous
que mâcher de la gomme était une habitude qui remontait à
la plus haute Antiquité? On en a retrouvé des traces, en Europe,
remontant à... 9000 ans.
Aliments transgéniques: les inquiets inquiètent l'industrie
(ASP) - Alors qu'en Amérique du Nord, les aliments transgéniques
sont, au cours des dernières années, passés comme une
lettre à la poste, l'Europe s'est faite beaucoup plus réticente.
Et elle se fait de plus en plus réticente, au point où l'industrie
des biotechnologies commence à s'en inquiéter.
Le niveau de résistance de l'opinion publique, révélé
par les sondages, à
la fois inquiète, mais aussi étonne les firmes, écrit
cette semaine la revue Science, plutôt habituées à l'absence
de réactions de ce côté-ci de l'Atlantique. Les autorités
de l'Union européenne tentent de mettre de l'ordre dans cette industrie,
la dernière solution sur la table étant celle de l'étiquetage:
tout aliment modifié génétiquement devrait être
identifié clairement comme tel.
Mais déjà, les critiques se demandent si une telle chose
est réalisable, alléguant qu'aucun test ne fait l'unanimité.
Résultat, certains produits pourraient se retrouver avec l'étiquette
vague "peut contenir" ou "peut être produit à
partir de" produits modifiés génétiquement, ce
qui serait de peu d'utilité pour le consommateur. Parmi les opposants
à l'étiquetage, on retrouve le gouvernement américain
lui-même.
Un autre plus grand télescope du monde
(ASP) - Après le plus grand télescope du monde à
Hawaii et le futur plus grand télescope du monde au Chili, la Chine
veut avoir le plus grand radio-télescope du monde. Dans cette version
"cosmique" de la course aux records, le projet, rapporte cette
semaine la revue Science, consiste en la construction d'une antenne de 500
mètres de diamètre dans la province du Guizhou. Une réalisation
qui placerait d'emblée la Chine comme un joueur majeur de cette discipline,
en plus -élément non négligeable- d'attirer chez elle
une partie du milliard de dollars qui, à travers le monde, devrait
être investi en radio-astronomie dans les 20 prochaines années
dans le cadre des recherches de plus en plus pointues sur les premiers âges
de notre univers.
Ah non, pas encore un astéroïde!
(ASP) - C'est pas fini, ça recommence: des scientifiques américains
ont annoncé la semaine dernière avoir
découvert deux nouveaux astéroïdes susceptibles d'entrer
un jour en collision avec la Terre. Tous deux font environ 2 km de large
-on est donc loin de l'invraisemblable 1300 km de diamètre de l'astéroïde
du film Armageddon. Ils s'ajoutent à cette liste de corps célestes
dont l'orbite les amène à croiser à l'occasion la nôtre.
Il est toutefois d'ores et déjà établi que toute "rencontre"
avec ces deux-là est à exclure pour les prochaines décennies.
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