| Semaine du 11 janvier 1999 |  |
En manchette cette semaine: LE KIOSQUE Notre nouvelle section:
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Adieu Pluton, ce fut agréable de te connaître... (ASP) - Il y a près de 70 ans était découverte Pluton, la neuvième et dernière planète de notre système solaire. Aujourd'hui, elle est sur le point de se voir retirer son titre de planète. L'Union astronomique internationale, le seul organisme autorisé à nommer les corps célestes, procède en effet à des consultations dans le but de déterminer comment re-classifier cet astre: le premier (et le plus gros) des objets -astéroïdes ou comètes- qui se comptent sans doute par milliards au-delà de Neptune (la 8e planète, une vraie, elle), appelés les objets trans-uraniens? Ou bien, l'un parmi les 10 000 corps -astéroïdes ou comètes- célestes mineurs tournant autour du Soleil? Les livres d'école de demain pourraient bien nous apprendre que le système solaire n'a que huit planètes...
L'éruption qui aurait pu griller la Terre (ASP) - Des astronomes ont détecté sur neuf étoiles des éruptions, semblables à celles se produisent régulièrement à la surface de notre Soleil, mais d'une puissance telles que si elles se produisaient ici, elles transformeraient la Terre en viande trop cuite. Ces "super-éruptions" ne peuvent pas se produire ici, se sont empressés de préciser les deux chercheurs de l'Université Yale: en fait, il semble que rien de tel ne se soit jamais produit ici depuis la naissance du Soleil. Si tel avait été le cas, c'est à une extinction massive des espèces animales et végétales qu'on aurait assisté, plus grave que tout ce qu'on peut imaginer: la Terre aurait littéralement été grillée. Sur les étoiles étudiées par les deux astronomes -des étoiles de type semblable à notre Soleil, soit dit en passant- il semble que ces éruptions se produisent au rythme d'une par siècle.
(ASP) - Un crocodile dans le Grand nord canadien. Crocodile fossilisé toutefois, et depuis 90 millions d'années de surcroît, mais qui confirme qu'il fut une époque, celle des dinosaures, où notre planète était beaucoup plus chaude qu'aujourd'hui. Des chercheurs de l'Université de Rochester, New York, ont découvert ces ossements -d'une bestiole, précisons-le, qui n'est pas vraiment un crocodile, mais qui y ressemble beauocup, étant probablement son grand-papa- sur l'Ile Axel Heiberg, dans l'arctique canadien, au 79e degré de latitude Nord. La température plus chaude de cette époque aurait pu être causée par une série d'éruptions volcaniques massives, relâchant de grandes quantités de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Résultat: la température annuelle moyenne dans l'Arctique de l'époque était de 15 degrés Celsius, et elle pouvait monter en été jusqu'à 25 ou même 30 degrés. C'est le Père Noël qui aurait souffert... (voir notre capsule du 7 décembre).
(ASP) - Ca n'arrête pas. Bloqué à une douzaine au début de l'automne dernier, le total de planètes tournant autour d'étoiles autres que notre Soleil vient de passer à 17: des astronomes américains ont annoncé la semaine dernière en avoir détecté deux de plus qui, comme les autres, sont de la taille de Jupiter ou plus grosses encore -ce qui élimine la possibilité de vie- et de surcroît, sont extrêmement proches (20 millions de km dans un cas, contre 150 pour la Terre) de leur étoile -ce qui élimine doublement les chances de vie. Rappelons que ces planètes sont, depuis trois ans, indirectement découvertes: les astronomes détectent les oscillations sur leur étoile causées par cette planète qui leur tourne autour. Les mouvements de quelque 200 étoiles sont actuellement décortiqué dans l'espoir de trouver d'autres "oscillations" du genre. Vous aimez ces capsules? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans Hebdo-science et technologie. Vous voulez vous abonner à Hebdo-Science? Contactez-nous!
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