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            au sommaire des capsulesLa vie sous la glace, suite (ASP) - L'an dernier, une étude
            sur Europe, cette lune glacée de Jupiter, jetait une douche
            d'eau froide -sans jeu de mots- sur ceux qui espèrent
            y trouver de la vie. On y disait, en gros, que s'il existait
            effectivement un océan caché sous cette croûte
            de glace, les sources d'énergie seraient trop limitées
            pour permettre l'éclosion d'une vie dépassant le
            stade du micro-organisme. Voilà qu'une autre équipe de scientifiques propose
            un autre modèle. Tout aussi théorique que le premier,
            bien sûr, puisque personne n'est encore allé voir
            sur la lune Europe -et encore moins SOUS Europe. Mais plus encourageant.
            Cette dernière théorie est l'oeuvre d'Eric Gaidos,
            du Jet Propulsion Laboratory de Californie (associé à
            la Nasa), et de Francis Nimmo, de l'Université de Cambridge,
            en Grande-Bretagne. En vertu de leur modèle, des
            formes de vie plus avancées, capables de capter l'énergie
            du Soleil, pourraient exister sur Europe. Explication. On sait que Jupiter agit sur sa lune comme un
            gigantesque aimant. En créant un "effet de marées",
            Europe est tour à tour "poussée" et "tirée",
            ce qui, en plus de créer une activité volcanique
            sous-marine -donc, de la chaleur, donc de la vie- pourrait faire
            régulièrement craquer la glace. Or, ces craquements,
            plissements et frictions continuels de la glace, créent
            de la chaleur, "assez pour hausser la température
            au niveau où la glace fond", spécule Eric
            Gaidos dans la dernière édition de Nature.
            Par conséquent, de la vie pourrait survivre, non pas au
            fond de l'océan, mais tout près de la surface,
            là où elle aurait une source d'énergie faiblarde,
            mais inépuisable : le Soleil. En biologie, on appelle ça la photosynthèse.
            De telles "poches" de chaleur ne pourraient subsister
            que quelques dizaines d'années, ajoutent les chercheur.
            Mais les "marées" causées par Jupiter
            ne cessent jamais, et une autre "poche" apparaîtrait
            très vite à proximité, permettant aux plus
            chanceuses des formes de vie, ou aux plus audacieuses, d'émigrer. Capsule
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