| Semaine du 13 mars 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Le portrait apocalyptique des effets de l'impact d'un astéroïde vient de s'enrichir. " L'hiver nucléaire ", cet intervalle de plusieurs années, pendant lequel la lumière du Soleil serait cachée par des tonnes de poussière en suspension dans l'atmosphère, serait suivi d'un " printemps ultra-violet " : et celui-ci pourrait être tout autant meurtrier, sinon plus, que son prédécesseur. " Les scientifiques ont assez bien documenté la destruction résultat d'un impact d'astéroïde, et même " l'impact hivernal ", avec la chute des températures que le nuage de poussières créerait ", explique Andrew Blaustein, professeur de zoologie à l'Université d'État de l'Oregon. " Mais notre étude suggère que ce n'est que le début du désastre écologique, pas sa fin. " En compagnie de son collègue Charles Cockell, du British Antarctic Survey, ce chercheur a bâti un modèle informatique pour reconstituer un impact de la puissance de celui qui a " frappé " les dinosaures, il y a 65 millions d'années. Leurs résultats mettent l'accent sur ce qui avait été oublié jusqu'ici : après l'impact, l'atmosphère deviendrait saturée d'oxyde nitrique, causant des quantités dévastatrices de pluies acides. Les lacs et rivières, en devenant plus acides, digéreraient de moins grandes quantités de carbones organiques, et c'est ce qui laisserait passer davantage de lumière ultra-violette du Soleil. Et ces rayons ultra-violets passeraient encore mieux lorsque le nuage de poussière se disperserait. Trop d'ultra-violets affaiblit les cellules des êtres vivants... ou les achève. Retour au sommaire des capsules Vous aimez ces capsules? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie. Vous voulez vous abonner à Hebdo-Science? Contactez-nous!
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