| Semaine du 14 août 2000 |  |
|
En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Ce n'est pas tout à fait la découverte de ce qui distingue une personne intelligente d'une autre, mais c'est un pas important. Du moins, les chercheurs américains qui ont fait cette annonce la semaine dernière en sont persuadés: ils croient avoir identifié les régions du génome humain impliqués dans le développement -ou non- de l'intelligence d'une personne. Si c'était vrai, cela signifierait, en théorie, que des médecins pourraient un jour identifier le degré d'intelligence d'un futur bébé juste en examinant son bagage génétique. Dans les faits, c'est plus compliqué que ça : tout le monde sait que le développement de l'intelligence d'un individu dépend en bonne partie des influences familiales, du milieu où il a grandi, de ses profs, et ainsi de suite. Mais cette annonce va relancer le débat sur la possibilité que le "potentiel" soit déterminé dès avant la naissance. "Je pense que nous devons reconnaître que l'influence génétique est importante et que nous allons trouver des gènes de l'intelligence", a déclaré à la BBC le chercheur principal, Robert Plomin, Les résultats ne doivent être publiés que l'année prochaine, mais des journaliste de l'émission BBC Newsnight ont appris que des " différences-clefs " avaient été identifiées entre 200 des plus brillants enfants des Etats-Unis et un échantillon, pris au hasard, d'enfants, hum, "ordinaires" -le terme est de la BBC. Ce sont des groupes de droite, voire d'extrême-droite, qui seront contents, signale encore la BBC... Retour au sommaire des capsules Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse
en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine
dans l'édition imprimée d'Hebdo-science
et technologie (vous désirez vous abonner?).
|
