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Ouf!
(ASP) - Le bogue de l'an 2000 ne sera pas l'apocalypse... déclare
un de ceux qui ont déclenché les scénarios d'apocalypse.
Dans un communiqué émis sur son site Web, le Canadien Peter
De Jager écrit qu'une catastrophe semble maintenant "improbable".
La fin du monde (Doomsday) a été évitée,
annonce-t-il en titre. Grâce, semble-t-il, aux compagnies et aux gouvernements
qui ont su prendre en main le problème. "Nous avons tordu le
cou au bogue de l'an 2000." Etrangement, il n'y a pas si longtemps,
on entendait plutôt dire dans la bouche des De Jager de ce monde que
les compagnies et les gouvernements, en dépit de tous leurs efforts,
ne seraient jamais prêts à temps... Bizarre, bizarre...
L'art de se tirer dans le pied
(ASP) - A l'heure qu'il est, il doit y avoir un directeur, chez Merck,
qui est fortement invité à aller se trouver un emploi ailleurs.
La compagnie pharmaceutique a financé une étude sur son médicament
contre le cholestérol qui a démontré l'efficacité
du médicament... du concurrent!
A l'origine, l'idée semblait plutôt bonne: confronter les
deux médicaments, le Zocor de Merck et le Lipitor de Warner-Lambert,
qui domine le marché; cela permettrait d'améliorer les ventes,
s'était-on dit chez Merck. Manifestement, personne n'avait envisagé
la possibilité que ce soient les ventes de l'autre qui en profitent...
L'étude financée par Merck a certes démontré
que le Zocor fonctionne mieux lorsqu'il s'agit d'augmenter le taux de "bon"
cholestérol (LDH). Malheureusement, c'est
Lipitor qui l'emporte lorsqu'il s'agit de faire diminuer le taux de "mauvais"
cholestérol -ce qui, après tout, est ce que souhaitent
la plupart des gens normalement constitués.
Avant l'arrivée du Lipitor, en 1997, c'était Merck avec
son Zocor qui dominait le marché. Les résultats ont été
dévoilés dans le cadre du dernier congrès du Collège
américain de cardiologie, à la Nouvelle-Orléans. L'histoire
ne dit pas si le conférencier a été salué par
un éclat de rire ou des sourires gênés...
Le régime-miracle: enlevez un gène!
(ASP) - On a identifié depuis deux ans quelques gènes reliés
de près ou de loin à l'obésité mais il y en
a un, découvert chez la souris, qui a davantage de chances conduire
à la un médicament contre l'obésité. C'est du
moins ce qu'on peut lire dans une recherche financée par la compagnie
Millennium Pharmaceutical et publiée par Nature. Le gène en
question, Mahogany, a pu être cloné et introduit dans des souris.
Celles auxquelles on avait fait subir une mutation à ce gène
ont pu manger plein de choses mauvaises pour la santé, et rester
sveltes. En revanche, les souris qui ont reçu le gène normal
ont pris du poids à mesure qu'elles s'empiffraient de gras. Les souris
et les humains ayant des systèmes métaboliques similaires,
un médicament paraît possible. Mais il faudra des années
de travail.
De l'hépatite au cancer
(ASP) - Le cancer du foie a fait un bond aussi impressionnant qu'inquiétant,
de 70% aux Etats-Unis, entre le milieu des années 70 et le milieu
des années 90. Le taux de mortalité a augmenté au même
rythme. Et les coupables, selon des chercheurs du Nouveau-Mexique, ce sont
les hépatites B et C. Bien qu'il existe un vaccin pour la première,
qui peut également se transmettre sexuellement, il n'existe aucun
traitement pour la seconde. Autant l'hépatite B que l'hépatite
C peuvent entraîner une cirrhose du foie, qui à son tour peut
conduire au cancer du foie.
Une bonne partie des 4 millions d'Américains atteints d'hépatite
C l'ont eu à cause d'une transfusion sanguine dans les années
60 et 70, avant que les contrôles sanguins ne soient resserrés,
en 1992 -ce qui expliquerait, conclut l'étude, la hausse phénoménale
de cancers du foie depuis les années 60. "Une
bonne partie des malades ignorent toujours l'avoir", déclare
au réseau CNN le Dr Jack Wands, de l'Université Brown. "Je
pense que ça va continuer d'augmenter jusqu'à ce que nous
ayons un vaccin ou un traitement efficace."
Le gras ne conduit pas au cancer
(ASP) - En dépit des annonces alarmantes, les chercheurs n'ont
trouvé aucune preuve d'un lien entre le gras et le cancer du sein.
Une équipe dirigée par le Dr Michelle Holmes, de l'Ecole de
médecine de l'Université Harvard, a suivi pas moins de 88
795 femmes pendant 14 ans, dont aucune n'avait le cancer à l'origine,
et ont cherché à établir une relation entre des régimes
à basse teneur en gras et le développement d'un cancer du
sein. Le résultat est négatif: une telle diète ne contribue
en rien à réduire les risques de ce type de cancer. La croyance
populaire en va autrement et pourtant, aucune des études qui avaient
tenté d'établir par le passé un lien n'avait été
véritablement concluante. Les résultats de celle-ci paraissent
dans la dernière édition du Journal of the American Medical
Association.
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