Semaine du 15 mars 1999

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Ouf!

(ASP) - Le bogue de l'an 2000 ne sera pas l'apocalypse... déclare un de ceux qui ont déclenché les scénarios d'apocalypse.

Dans un communiqué émis sur son site Web, le Canadien Peter De Jager écrit qu'une catastrophe semble maintenant "improbable". La fin du monde (Doomsday) a été évitée, annonce-t-il en titre. Grâce, semble-t-il, aux compagnies et aux gouvernements qui ont su prendre en main le problème. "Nous avons tordu le cou au bogue de l'an 2000." Etrangement, il n'y a pas si longtemps, on entendait plutôt dire dans la bouche des De Jager de ce monde que les compagnies et les gouvernements, en dépit de tous leurs efforts, ne seraient jamais prêts à temps... Bizarre, bizarre...


L'art de se tirer dans le pied

(ASP) - A l'heure qu'il est, il doit y avoir un directeur, chez Merck, qui est fortement invité à aller se trouver un emploi ailleurs. La compagnie pharmaceutique a financé une étude sur son médicament contre le cholestérol qui a démontré l'efficacité du médicament... du concurrent!

A l'origine, l'idée semblait plutôt bonne: confronter les deux médicaments, le Zocor de Merck et le Lipitor de Warner-Lambert, qui domine le marché; cela permettrait d'améliorer les ventes, s'était-on dit chez Merck. Manifestement, personne n'avait envisagé la possibilité que ce soient les ventes de l'autre qui en profitent...

L'étude financée par Merck a certes démontré que le Zocor fonctionne mieux lorsqu'il s'agit d'augmenter le taux de "bon" cholestérol (LDH). Malheureusement, c'est Lipitor qui l'emporte lorsqu'il s'agit de faire diminuer le taux de "mauvais" cholestérol -ce qui, après tout, est ce que souhaitent la plupart des gens normalement constitués.

Avant l'arrivée du Lipitor, en 1997, c'était Merck avec son Zocor qui dominait le marché. Les résultats ont été dévoilés dans le cadre du dernier congrès du Collège américain de cardiologie, à la Nouvelle-Orléans. L'histoire ne dit pas si le conférencier a été salué par un éclat de rire ou des sourires gênés...


Le régime-miracle: enlevez un gène!

(ASP) - On a identifié depuis deux ans quelques gènes reliés de près ou de loin à l'obésité mais il y en a un, découvert chez la souris, qui a davantage de chances conduire à la un médicament contre l'obésité. C'est du moins ce qu'on peut lire dans une recherche financée par la compagnie Millennium Pharmaceutical et publiée par Nature. Le gène en question, Mahogany, a pu être cloné et introduit dans des souris. Celles auxquelles on avait fait subir une mutation à ce gène ont pu manger plein de choses mauvaises pour la santé, et rester sveltes. En revanche, les souris qui ont reçu le gène normal ont pris du poids à mesure qu'elles s'empiffraient de gras. Les souris et les humains ayant des systèmes métaboliques similaires, un médicament paraît possible. Mais il faudra des années de travail.


De l'hépatite au cancer

(ASP) - Le cancer du foie a fait un bond aussi impressionnant qu'inquiétant, de 70% aux Etats-Unis, entre le milieu des années 70 et le milieu des années 90. Le taux de mortalité a augmenté au même rythme. Et les coupables, selon des chercheurs du Nouveau-Mexique, ce sont les hépatites B et C. Bien qu'il existe un vaccin pour la première, qui peut également se transmettre sexuellement, il n'existe aucun traitement pour la seconde. Autant l'hépatite B que l'hépatite C peuvent entraîner une cirrhose du foie, qui à son tour peut conduire au cancer du foie.

Une bonne partie des 4 millions d'Américains atteints d'hépatite C l'ont eu à cause d'une transfusion sanguine dans les années 60 et 70, avant que les contrôles sanguins ne soient resserrés, en 1992 -ce qui expliquerait, conclut l'étude, la hausse phénoménale de cancers du foie depuis les années 60. "Une bonne partie des malades ignorent toujours l'avoir", déclare au réseau CNN le Dr Jack Wands, de l'Université Brown. "Je pense que ça va continuer d'augmenter jusqu'à ce que nous ayons un vaccin ou un traitement efficace."


Le gras ne conduit pas au cancer

(ASP) - En dépit des annonces alarmantes, les chercheurs n'ont trouvé aucune preuve d'un lien entre le gras et le cancer du sein. Une équipe dirigée par le Dr Michelle Holmes, de l'Ecole de médecine de l'Université Harvard, a suivi pas moins de 88 795 femmes pendant 14 ans, dont aucune n'avait le cancer à l'origine, et ont cherché à établir une relation entre des régimes à basse teneur en gras et le développement d'un cancer du sein. Le résultat est négatif: une telle diète ne contribue en rien à réduire les risques de ce type de cancer. La croyance populaire en va autrement et pourtant, aucune des études qui avaient tenté d'établir par le passé un lien n'avait été véritablement concluante. Les résultats de celle-ci paraissent dans la dernière édition du Journal of the American Medical Association.

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