| Semaine du 15 mai 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Les niveaux de radioactivité causés par l'explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl restent, quatorze ans plus tard, anormalement élevés... non pas en Ukraine, mais dans plusieurs régions d'Europe du Nord. Les chercheurs britanniques et néerlandais qui viennent de faire cette affirmation ajoutent que les restrictions sur certains aliments produits aussi bien en Grande-Bretagne que dans l'ancienne URSS devraient demeurer en place pour les prochaines... 50 années. Si ces résultats, qui se sont mérités l'honneur d'une publication dans la revue britannique Nature, devaient être confirmés, ils signifieraient que toutes les précédentes estimations avaient grandement sous-estimé le danger. Les chercheurs affirment que l'environnement ne se "nettoie" pas aussi vite qu'on le pensait, et qu'une partie de la radioactivité " absorbée " par le sol peut à nouveau être "libérée" dans l'air ou dans l'eau. Ils ont par exemple trouvé des traces d'un élément radioactif appelé le césium 137, en plus grande quantité que prévu, dans des poissons pêchés en Norvège et dans le Nord-Ouest de l'Angleterre. Le risque pour les consommateurs est minime, affirme le Dr Jim Smith, du Centre pour l'écologie et l'hydrologie au Conseil britannique de recherche sur l'environnement. Mais les restrictions sur les aliments potentiellement affectés devraient tout de même s'appliquer pour le demi-siècle à venir, quand on regarde la façon dont évolue la contamination. Retour au sommaire des capsules
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