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Encore un dinosaure, s.v.p.
(ASP) - Des chercheurs ont découvert dans le désert du
Ténéré, au Niger, les restes d'un dinosaure qui, non
content d'appartenir à une espèce peu connue jusqu'ici, était
aussi l'un des plus gros de son époque, et permet d'ajouter un chaînon
manquant à l'évolution d'une branche de ces grosses bestioles,
celle des spinosaures.
"Si
vous vous étiez tenus à ses côtés, vos yeux auraient
été au niveau de son genou", a expliqué au
cours d'une conférence de presse tenue au Q.G. du National Geographic
-commanditaire de l'expédition- le chercheur principal, Paul Sereno,
de l"Université de Chicago, qui
signe également un article dans Science. "Cet animal atteignait
facilement la taille du tyrannosaure rex. Et il n'avait pas fini de grandir."
L'animal, qui vivait il y a 100 millions d'années se nourrissait
apparemment de poissons -cette région du Sahara était fertile
à l'époque- mais avec ses dents impressionnantes -une centaine!-
son long museau, dont l'extrémité rappelle celle du crocodile,
et ses griffes de 30 centimètres de long, il aurait pu attraper à
peu près n'importe quoi.
Les spinosaures représentent une branche encore peu connue de
l'évolution, dont on n'avait jusqu'ici que des dents et quelques
os épars.
Soigner le traumatisme par le virtuel
(ASP) - Le programme s'appelle "Viet-Nam virtuel". Des psychiatres
américains commencent à l'employer pour traiter les militaires
revenus d'Asie du Sud-Est avec des souvenirs traumatisants, des cauchemars
qui persistent même des années plus tard, bref, des gens psychologiquement
ébranlés on appelle cela le stress post-traumatique.
Le stress post-traumatique est connu en médecine depuis le début
du siècle, mais ce n'est qu'après la guerre du Viet-Nam qu'on
a vraiment commencé à la prendre au sérieux et que
de plus en plus d'anciens de l'armée ont osé reconnaître
qu'ils avaient pu "craquer", face aux horreurs. Les manuels le
définissent ainsi: "souvenirs répétitifs et envahissants
de l'événement provoquant un sentiment de détresse...
rêves répétitifs... impression ou agissements soudains
"comme si" l'événemant traumatique allait se reproduire
(incluant le sentiment de revivre l'événement, des illusions,
des hallucinations, et des épisodes dissociatifs (flash-back)..."
On peut donc se demander si ce ne sont pas les psychiatres qui ont sombré
dans la folie en voulant faire revivre de pareils événements
aux ex-militaires par le biais d'un programme de réalité virtuelle.
Un programme au cours duquel, décrit
le Sunday Times de Londres, "le patient est plongé dans
un Viet-Nam en temps de guerre, avec des hélicoptères décollant
et atterrissant, le son des mitraillettes et les cris des hommes blessés."
Et on prétend que ça peut les guérir?
Eh bien justement, expliquent les chercheurs de l'Université Emory
et d'un hôpital pour vétérans d'Atlanta. Le but de ce
"traitement" est de "désensibiliser" le patient.
Il "permet aux gens de confronter leurs peurs". Il les oblige
à se remettre en contact avec ce qui s'est produit. Les médecins
ont en effet souvent constaté que lorsqu'une personne se dit traumatisée
par un souvenir, elle ne garde pas, en réalité, un "enregistrement"
parfait de ce qui s'est produit. La réalité virtuelle pourrait
donc l'aider à reconstituer le portrait d'ensemble et ainsi mieux
comprendre ce qui lui est vraiment arrivé là-bas.
En théorie, n'importe quel traumatisme à l'origine d'un
état de stress post-traumatique pourrait être recréé
par ordinateur, incluant la violence conjugale, un accident de voiture ou
un désastre naturel. La présence d'un médecin pendant
"l'expérience"' est, on s'en doute, indispensable, ne serait-ce
que pour parler au patient pendant que les balles lui sifflent aux oreilles...
Les dangers du centre commercial
(ASP) - Il y a des gens qu'une après-midi de lèche-vitrines
laisse épuisés, et d'autres à qui elle fait faire...
une crise cardiaque. Spécialement
ceux qui portent un stimulateur cardiaque (pace-maker). Une étude
du New England Journal of Medicine jette en effet un éclairage
inquiétant sur ces appareils: les champs magnétiques émis
par les systèmes de surveillance électroniques des magasins
pourraient nuire au bon fonctionnement du stimulateur cardiaque, au point
d'entraîner des "battements de coeur manquants", des nausées,
des difficultés respiratoires et jusqu'à des évanouissements.
Il faut par contre pour en arriver là que le patient reste pendant
plusieurs secondes dans le rayonnement du système de sécurité,
précise le chercheur Michael McIvor. Mais le problème est
en voie de devenir plus grave avec la multiplication de ces "rayonnements",
cachés de surcroît -on ne les retrouve plus seulement autour
des portes, mais à l'intérieur des murs ou des plafonds.
Dresser des virus pour attaquer le cancer
(ASP) - Dans la série "nouvelles stratégies pour attaquer
le cancer": plusieurs groupes de chercheurs explorent la piste des
virus qui seraient "entraînés" pour attaquer les
cellules cancéreuses. A l'heure actuelle, résume la revue
Science dans un état de la situation qu'elle trace dans son
dernier numéro, une demi-douzaine de ces "virus tueurs"
ont été créés en laboratoire. Deux d'entre eux
ont déjà atteint le stade des essais cliniques et les résultats
semblent indiquer que, utilisés de paire avec d'autres thérapies,
ils peuvent réduire les tumeurs, à défaut de les éliminer.
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