| Semaine du 17 janvier 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - L'Agence Science-Presse vous en a parlé, sur cette page et dans Hebdo-Science, à plusieurs reprises depuis deux décennies : le mystère de ces sources de rayons-X qui, venues des profondeurs de l'Univers, semblent baigner l'ensemble du cosmos d'une sorte de bruit de fond -ou plus exactement, d'une chaleur lointaine. L'observatoire spatial Chandra, justement spécialisé dans l'observation des rayons-X, vient peut-être de résoudre ce " Saint Graal de l'astronomie, comme l'a qualifié un chercheur de la Nasa. " A présent, il est à la portée de la main ". Et il ne lui a pas fallu beaucoup de temps : lancé l'année dernière, Chandra aurait d'ores et déjà trouvé l'origine de la majeure partie de ce " bruit de fond ", selon Richard Mushotzky, du Centre spatial Goddard de la Nasa. Il faut savoir que les rayons-X ne pénètrent pas l'atmosphère terrestre, de sorte que seul un observatoire spatial, doté de surcroît d'un " oeil " capable de voir les rayons-X -ce que le télescope spatial Hubble ne possède pas- pouvait répondre aux attentes des astronomes. Et l'origine de ces émanations? Eh bien, il n'y en a pas qu'une mais... 70 millions. Au moins. En quelques mois, Chandra n'a eu que le temps d'observer une petite fraction du ciel, en l'occurence, un cercle faisant à peine un cinquième de la taille de la pleine Lune. C'est en présumant que le reste du ciel sera aussi prolifique que ce cercle, que l'on arrive à ce total de 70 millions. Dans la plupart des cas, il s'agit de galaxies situées à plusieurs milliards d'années-lumière, émettant des nuées de rayons-X, apparemment à partir de leur coeur -lequel contiendrait, selon les théories en vigueur, un trou noir. Retour au sommaire des capsules
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