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Star Wars: pas celui-là, l'autre
(ASP) - Le rêve de l'ex-président Ronald Reagan refait surface.
L'été prochain, l'armée de l'air américaine
lancera deux projectiles qui, si tout va bien, entreront en collision à
100 kilomètres d'altitude, au-dessus du Pacifique, s'annihilant l'un
l'autre. Mais que l'expérience réussisse ou non, elle pourrait
marquer le
second début d'un programme visant à doter les Etats-Unis
d'un parapluie anti-missiles (cet article nécessite
une inscription gratuite): exactement ce qui était décrit
il y a 15 ans dans "l'Initiative de défense stratégique",
mieux connue sous le nom de "Star Wars". Et cette fois, la technologie
rend sa réalisation plus plausible -quoique son objectif ultime,
lui, ne soit pas plus vraisemblable qu'il y a 15 ans.
Car c'est une chose que de posséder une batterie de missiles spécialement
conçus pour être lancés à la rencontre des missiles
ennemis: l'informatique a fait des pas de géants depuis 15 ans, qui
rendent possible un tel système, à plus ou moins long terme.
Le problème, c'est qu'il y a toute la différence du monde
entre intercepter un missile, ce qu'on tentera de faire cet été,
et en intercepter des milliers: jamais un parapluie ne sera efficace à
100%, insiste Stephen Schwartz, éditeur du Bulletin of the Atomic
Scientists. Pire encore, le développement d'un tel système
pourrait rendre la planète encore moins sécuritaire, les nations
"hostiles" pouvant craindre que les Etats-Unis ne se sentent désormais
autorisés à lancer la première attaque. Et ne développent
en conséquence une parade. Bref, une jolie course aux armements...
Tango spatial franco-russe
(ASP) - Six heures: c'est le temps qu'a passé dans l'espace le
Français Jean-Pierre Heignere -un record national- en compagnie du
Russe Viktor Afanassiev, dans le cadre d'une mission
de réparations de la station Mir, qui pourrait bien être
la dernière de l'histoire de cette station. Des ennuis techniques
ont empêché les deux hommes de compléter toutes les
tâches prévues à l'horaire, ce qui n'a pas empêché
le Français, à sa première "marche" du genre,
de s'extasier sur le panorama grandiose.
De la concurrence pour le bras canadien
(ASP) - Un bras robotique installé sur le satellite japonais ETS-VII
vient d'être testé avec succès par les ingénieurs
de l'Agence spatiale européenne (ESA), présents au Centre
de l'Agence spatiale japonaise (NASDA) à Tsukuba. Le succès
de ces expériences "constitue une étape importante dans
la réalisation de plusieurs systèmes de robotique spatiale
de l'ESA", qui seront installés à bord de la station
spatiale internationale, souligne l'ESA.
Dernier né d'une série de satellites expérimentaux
de la NASDA, dans l'espace depuis novembre 1997, ETS-VII sert à expérimenter
de nouvelles opérations en orbite, ainsi que de nouvelles technologies
robotiques. Il s'agit en fait d'un système de deux satellites, dont
le premier joue le rôle de "chasseur" et le second, plus
petit, celui de "cible". Le "chasseur" est notamment
équipé d'un bras de deux mètres de long.
Le beau-frère de Néandertal
(ASP) - L'homme de Néandertal est-il un cousin dégénéré
qui s'est éteint il y a 40 000 ans, ou s'est-il mêlé
aux futurs Homo Sapiens pour engendrer une descendance hybride dont nous
ferions partie? Entre les deux hypothèses, le coeur des anthropologues
balance. Le
squelette d'un enfant de 25 000 ans découvert au Portugal vient
de donner du poids à l'hypothèse "hybride": les
experts qui l'ont examiné sont convaincus d'avoir là une preuve
comme quoi Homo Sapiens et Néandertaliens ne se sont pas contentés
de coexister dans cette région d'Europe, pendant des milliers d'années:
ils ont vécu ensemble et ont eu des enfants. Pour Chris Stringer,
un "Néandertaliste" du Musée d'histoire naturelle
de Londres, la découverte, sans pouvoir être étiquetée
aussi rapidement comme "preuve", n'en constitue pas moins une
"contribution majeure" au débat sur le destin de nos cousins.
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