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La fin du monde est proche
(ASP) - La vie sur Terre n'en a plus pour très longtemps.
Peut-être que 90% de son histoire est d'ores et déjà
derrière elle.
Evidemment, à l'échelle biologique, 10%, cela
représente tout de même plusieurs centaines de millions
d'années. Mais si l'hypothèse évoquée
cette semaine doit un jour être confirmée par d'autres
chercheurs, cela signifie que notre planète en a pour
beaucoup,
beaucoup moins longtemps qu'on ne le croyait.
James Kasting, géologue à l'Université
de Pennsylvanie, a créé un certain émoi
au cours du congrès annuel de l'Association américaine
pour l'avancement des sciences, qui avait lieu en fin de semaine
à Washington, lorsqu'il a annoncé que, selon ses
calculs, le vieillissement de notre Soleil l'amènerait
à devenir plus chaud et plus gros beaucoup plus tôt
que ce qui a été prévu jusqu'ici : les astronomes
situent généralement ce destin à quelques
milliards d'années dans le futur. Kasting, lui, parle
plutôt de 500 millions d'années. Déjà,
dit-il, dans 300 à 400 millions d'années, la température
plus élevée fera progressivement mourir les plantes,
des plus humbles jusqu'aux plus grands arbres. Les espèces
animales s'éteindront à leur tour faute de nourriture,
et dans 500 millions d'années, 95% de la vie sur Terre
aura disparu. La vie dans les océans subira le même
sort à mesure que ceux-ci s'évaporeront -et dans
un milliard d'années, alors que la température
moyenne de la Terre aura atteint les 60 degrés Celsius,
toute trace d'eau aura disparu à la surface. Ce qui en
subsistera sera sous la forme de vapeur dans l'atmosphère,
et achèvera de fuir dans l'espace.
Ce portrait apocalyptique, soit dit en passant, n'a rien de
neuf : c'est exactement celui que tracent les astronomes quand
ils décrivent la phase finale de vie de notre Soleil.
La différence, c'est que cette " phase finale "
-lorsqu'une étoile a épuisé l'hydrogène
qui lui sert de carburant- n'est supposée se produire
que dans cinq milliards d'années. A ce moment, les étoiles
se mettent à grossir, devenant ce qu'on appelle des géantes
rouges, qui avalent les planètes les plus proches. James
Kasting, lui, s'appuie plutôt sur le scénario du
pire, suivant lequel le Soleil pourrait commencer à devenir
plus chaud beaucoup plus tôt, déclenchant ainsi
une réaction en chaîne dans le fragile écosystème
des Terriens.
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