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Le retour de la vache folle
(ASP) - Des milliers de vaches pourraient être porteuses, à
l'insu de tous, de la maladie de la vache folle. Le signal d'alarme provient
de Suisse, où une étude de la firme Prionincs avance que,
pour chaque cas
de vache folle diagnostiqué, il pourrait y avoir 100 animaux porteurs
de l'infection. Des données qui inquiètent sérieusement
les autorités britanniques, où le nombre de vaches "officiellement"
infectées l'an dernier approchait les 5000.
L'étude suisse s'appuie sur des tests de dépistage entrepris
l'an dernier par le bureau de médecine vétérinaire
chez des vaches apparemment saines. Sur 1761 vaches testées après
leur passage à l'abattoir, huit se sont révélées
porteuses de l'encéphalopathie spongiforme bovine, soit un taux de
4,5 pour 1000... soit 100 fois plus élevé que le taux officiel.
Et il faut se rappeler que pour beaucoup de chercheurs, une telle découverte,
si elle devait être confirmée, ne constituerait pas une surprise:
les mécanismes à l'origine de la maladie de la vache folle
-qui s'attaque au cerveau, et dont une des variantes est transmissible aux
humains- restent à ce jour très mal connus. Le ministère
britannique de l'Agriculture a déclaré au New Scientist que
depuis 1996, toutes les vaches britanniques de moins de 30 mois avaient
été euthanasiées, ce qui réduirait considérablement
les risques d'une infection "cachée", mais ne l'élimine
pas chez les vaches plus âgées.
Et pour couronner le tout, un expert vient de déclarer dans le
cadre d'une enquête publique
sur cette maladie -qui, rappelons-le, a d'abord été signalé
en Grande-Bretagne, où elle a fait les plus grands ravages- qu'une
éventuelle "infection silencieuse" pourrait être
encore plus dangereuse pour les humains qu'une infection connue et déclarée.
"Qui sait s'il y a pas davantage de facteurs infectueux dans les muscles
ou d'autres tissus de ces animaux (que) dans leurs cerveaux"...
Mars au Pôle Nord
(ASP) - Une expédition organisée par la Nasa, et regroupant
20 scientifiques d'une demi-douzaine de pays, part pour une mission d'un
mois dans le Grand Nord canadien... afin d'y étudier la planète
Mars. Destination: le cratère Haughton, sur l'Ile Devon, loin au-delà
du cercle polaire.
"L'environnement froid, relativement sec, venteux et sans végétation...
peut
nous donner une idée de ce à quoi Mars ressemblait jadis",
explique Pascal Lee, du Centre de recherches Ames de la Nasa, cité
par le service Science Daily. Du 22 juin au 26 juillet, l'expédition
doit donc explorer les 20 km de diamètre du cratère Haughton,
creusé par une météorite il y a 23 millions d'années,
et y tester des technologies susceptibles de servir à de futures
missions sur la planète rouge: entre autres, un hélicoptère-robot
et un radar qui fouillera l'intérieur du sol, à la recherche
de plaques souterraines de glace. Coût total: 80 000$.
Les terrasses du cratère, riches en glace, les anciens dépôts
de sédiments et les réseaux de petites vallées, tout
rappelle en effet Mars telle qu'elle a déjà été,
à l'aube de son histoire, lorsque son climat était un peu
plus clément qu'aujourd'hui.
Aliments transgéniques: les Français s'expriment
(ASP) - Initiative originale en France: une "Conférence des
citoyens" sur les aliments transgéniques. Quatorze
non-spécialistes choisis au sein de la population, "représentatifs
de la France profonde", écrit Libération, débattent
avec des spécialistes des avantages et désavantages des manipulations
génétiques.
Parmi ces 14, un éleveur de porcs, un prothésiste dentaire,
une employée de librairie, un étudiant en sciences politique,
une retraitée... Tous sélectionnés par un institut
de sondage. L'idée n'est pas nouvelle en Europe, mais c'est une première
en France.
Au préalable, ces gens ont suivi une formation s'étalant
sur deux fins de semaine, question de ne pas être trop perdus devant
l'avalanche de termes techniques qui risquait de leur tomber dessus. Car
termes techniques il y a. "Jargon incompréhensible", écrit
Libération, débat qui démarre "cahin-caha",
le courant qui "ne passe pas"... "Le jargon des experts fait
obstacle à une bonne compréhension."
Mais discussion il y a. Dans la salle. Dans les couloirs. Et les "non-experts"
forcent l'admiration, par leur ténacité, la justesse de leurs
questions, et leur capacité à coincer dans les zones d'ombre
les experts, parmi lesquels, c'est ça qui est intéressant,
plusieurs représentants de firmes de biotechnologie qui craignent
comme la peste que ces "non-experts" n'accouchent de résolutions
qui leur feraient une très mauvaise publicité. Bref, un moment
rafraîchissant, dans un débat trop souvent réservé
aux initiés.
Le satellite qui avait vraiment beaucoup voyagé
(ASP) - Vous vous souvenez (sinon, voyez notre
capsule du 25 mai) de ce satellite de télécommunications
que ses constructeurs avaient envoyé vers la Lune dans l'espoir de
le ramener sur une orbite terrestre plus stable? Eh bien, il est de retour.
Après avoir fait deux fois plutôt qu'une le voyage Terre-Lune.
Et ça a marché: la semaine dernière, son propriétaire,
la compagnie Hughes Global Services, annonçait que le satellite de
3,8 tonnes, appelé HGS-1, était
parvenu à se remettre sur une orbite utile, à quelque
36 000 kilomètres au-dessus de l'Océan Pacifique.
Lancé le 25 décembre, l'engin n'avait pu être mis
sur l'orbite prévu, et ses constructeurs avaient prévu cette
manoeuvre inusitée, comme ultime tentative pour éviter que
la mission ne soit une perte totale. Leur réussite termine en beauté
ce qui
fut une première: un voyage vers la Lune effectué par
un satellite d'une compagnie privée, pour des fins purement commerciales.
En attendant les premiers touristes payants...
Le bébé né en direct: loin d'être
bon
(ASP) - Le monde entier en a entendu parler avec un brin d'exaspération:
une femme a accouché en direct sur Internet. Ce dont on a un peu
moins entendu parler par contre, c'est que "l'expérience"
a
été loin de tourner aussi rond qu'on l'avait espéré.
D'abord, nous apprend CNN, le serveur a été rapidement
submergé par l'achalandage qui, incroyable mais vrai, n'avait pas
été prévu par les organisateurs du America's Health
Network, un réseau de télé par câble. Résultat:
beaucoup de gens incapables de se brancher, et des images statiques pour
la plupart des autres -y compris l'équipe de production, à
l'hôpital! Ensuite, les caméras étaient dirigés
vers la mère, mais les infirmières, la plupart du temps, étaient
dans le champ et empêchaient ainsi de voir quoi que ce soit.
300 nouvelles espèces d'insectes
(ASP) - On a l'habitude d'entendre parler de l'Amazonie lorsqu'il est
question de découvertes d'espèces inconnues de plantes ou
d'insectes. Mais pas de la Colombie-Britannique: c'est pourtant dans la
cime des arbres de cette province du Pacifique que des chercheurs canadiens
ont
identifié au terme de grimpées étalées sur trois
ans, 300 nouvelles espèces d'insectes.
En tout, ce sont 1,2 million d'insectes qui ont été capturés,
appartenant à 15 000 espèces -dont ces 300 inconnues jusqu'ici.
Des découvertes qui donnent un nouveau souffle au mouvement de protection
des forêts humides de la Colombie-Britannique, qui fait face aux compagnies
d'exploitation forestière.
Le diabète: hausse fulgurante
(ASP) - Le
diabète est en hausse constante depuis 10 ans, selon l'Association
américaine du diabète. La hausse serait même rien de
moins que dramatique: entre deux et neuf pour cent pour chacune des 10 dernières
années. Pour certains chercheurs, cette hausse pourrait être
en partie attribuée au vieillissement de la population... ainsi qu'à
son poids. Le diabète de type 2 se produit plus particulièrement
chez les gens de plus de 45 ans et chez ceux dont le poids dépasse
la normale.
Le diabète se caractérise par un haut niveau de sucre dans
le sang, qui résulte de l'incapacité du corps à fabriquer
de l'insuline en quantité suffisante. Le diabète peut entraîner
la cécité, des maladies du rein, du coeur, voire même
conduire jusqu'à l'amputation. La plupart d'entre eux peuvent être
traités avec des régimes alimentaires sévères
et des médicaments. Mais le fait que le diabète puisse être
directement lié aux problèmes d'obésité de la
population -qui iront vraisemblablement croissants au cours des années
à venir- ne peut qu'inquiéter le corps médical.
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